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Un chapitre qui se termine

Un chapitre qui se termine

Vous vous en rappelez peut-être, les 2A, de ce nouveau chapitre de votre vie. De cette rentrée de septembre 2019, de cet amphi bondé dans lequel on ne trouvait même pas de place pour s’asseoir. De ces premiers sourires échangés, de cette fameuse phrase de Madame Spagnul « Ça va être les deux plus belles années de votre vie. » Au final, n’était-ce pas vrai ?

 

Au S1, on découvrait la famille ICB

Dora Sébat, 2NUM  ❝ lnfocom m’a fait vivre deux années de dingues ! Avec une classe comme les num pas le temps de s’ennuyer, j’ai de supers moments en tête que je n’oublierais jamais (surtout le wei !)

On peut dire que tout a commencé sur les chapeaux de roue. Il y a d’abord eu les premiers cris Infocom, le bonheur d’être regroupés tous ensemble dans le même but : devenir des pros de la com et de l’apéro. Très vite, il y a eu le jeudi d’intégration : la course en ville, les déguisements hauts en couleur, les verres partagés et la soirée à la Fontaine. Ensuite le WEI, un week-end qui aura été marqué par un record de litres de bières à l’étudiant au carré, mais aussi par des fou-rires endiablés. On salut nos K-ctus, qui nous aurons vendu du rêve dès le début de ce chapitre fou.

Notre jeudi d’intégration de 1ère année, septembre 2019

Les amitiés se sont tissées, les soirées de classe multipliées et les souvenirs se sont très vite taillés une place dans nos cœurs.

Des galères de première année, on en a traversé ensemble aussi. Les cours d’éco, la machine à café toujours en panne, les partiels de fin de semestre, les réveils du vendredi matin et la queue interminable au micro-onde… Mais nous avons su tenir face à l’adversité. On a étudié. Un peu, beaucoup. On a appris à faire d’incroyables montages sur Photoshop, des comunikais de praice sans aucune faute d’orthographe et on a (presque) compris comment marchait Google.

C’était un S1 et demi de complicité, de proximité, de bises le matin et de salles de classe remplies.

Camille Tetu-Ly, 2P2 ❝  Mon meilleur souvenir à infocom, c’est la semaine de korpo sans hésiter. Je trouve que c’est la semaine qui reflète le plus l’IUT pour moi. On avait presque carte blanche et on a pu se donner à fond pour profiter et faire une ambiance dans l’école. C’était la première fois qu’on faisait un projet comme ça. Gérer une korpo, improviser et organiser des événements. On a eu des responsabilités et des tonnes de choses à gérer d’un coup, mais ça nous a jamais découragé. On a essayé d’en faire le plus possible pour offrir la meilleure semaine à tout le monde. Ça a mis de la vie à infocom, on se sera tous amusé. J’ai passé ma meilleure semaine et si c’était à refaire, je le referais des tonnes et des tonnes de fois sans hésiter.❞ 

 

Au S2, nos modes de vie ont changé

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Et puis, on a dû dire aurevoir aux autres infocomiens et bonjour à notre PC chéri. Notre fin de première année, c’est avec lui qu’on l’aura le plus passée. C’était un nouveau vocabulaire à apprendre : « Zoom », « Teams », « Rendu sur Moodle » … Des tournures de phrase à maîtriser « Je peux pas mettre la caméra », « Mon micro ne marche pas », « J’ai des problèmes de connexion » … Des écrans noirs, des petites voix peu convaincues et les yeux qui brûlent, on a eu du mal à être au top, mais tout le monde a fait de son mieux. En revanche, niveau même sur Messenger et capacité à faire deux choses en même temps, on s’est tous surpassés. Preuve que le Covid, ça n’apporte pas que du mauvais.

Manon Girard, 2P1 ❝  À ICB, on n’est pas beaucoup, mais on est pleins. 

 

Au S3, c’est un retour plein d’ambitions

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Des vacances d’été pleines de soleil plus tard, c’est les grandes retrouvailles et un nouveau chapitre qui s’ouvre en septembre 2020. Élèves, profs… On est tout beau, tout frais, tout bronzé, tous heureux de se retrouver. On ne voit pas les sourires, mais on les devine très bien. Apéros de pré-rentrée, de rentrée, rencontre avec les parrains-marraines… Les K-ptaines ont lancé cette nouvelle année. On a découvert la vie étudiante covidée, mais pas confinée. Masques plus ou moins sur le nez, repas froids (voir micro-ondes dans les coffres des voitures, certains ont été très imaginatifs). S’il y a bien une chose qu’on a jamais su faire, c’est rester séparés.

Tous ensemble, on voulait y rester. Mais le destin en a décidé autrement.

(Les 2COM2 en pleine réflexion)

Deuxième vague de Covid et raz-de-marée de dossiers à rendre, notre S3 fut presque aussi mouvementé que tous les autres, à l’exception près qu’on l’a passé sur notre canapé. Cours réguliers, caméras activées, parties d’Among Us lancées… On est devenu des pros du mode confiné, les profs les premiers. Il a fallu se démener, mais on a eu la chance de prendre la pose (et on adore ça, les pauses) à l’IUT :  semaine photo ou vidéo suivant l’option, ce fut notre petite bulle de réalité. Pendant ce temps, nos filleuls se rencontraient à peine. Deux mois de liberté avant de retourner chez papa-maman, sûrement qu’ils voyaient ça autrement. Qu’on le croit ou non, on était presque heureux de passer les partiels pour se retrouver, à nouveau.

Laurine Bonnefoy, 2P3  ❝  Je garde un très bon souvenir de la semaine audiovisuelle où nous avons réalisé un clip vidéo. On a pu laisser court à notre imagination, notre créativité, apprendre sur de nouveaux logiciels et surtout tous se retrouver. C’était vraiment top et ça a fait du bien au moral après cette fin de S3 ! 

 

Au S4, ensemble pour la dernière ligne droite

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Notre S4 a continué de surfer sur la vague distancée. Les conversations Messenger ont fumé, les drives se sont surmultipliés, c’était bientôt la fin de l’année. Entre temps, Murfy beaucoup, le challenge interne a su nous réunir. Une semaine intense dont on se rappellera , surtout pour les litres de cafés avalés et les jeux de mots imaginés.

Puis, comme une lueur d’espoir au bout du tunnel, on a connu le retour en présentiel pour les 2A. Les demi-groupes de TP bancals, les caméras dans les salles et encore quelques dossiers à rendre, peu nous importait. Malgré le cover fuego comme on l’appelle, on a su profiter. Murfy 2, aka le challenge national, aura aussi rythmé nos 5 semaines de présentiel. Que d’émotions et de fierté pour les enseignants et les infocomiens : c’est victorieux qu’ICB est ressorti de cette compétition en ramenant pour la première fois la coupe à la maison  !

Le soleil au rendez-vous et la joie de se retrouver avant le grand départ en stage : c’est ainsi que se termine ce chapitre de vie, au cœur d’Infocom Besançon.

Rosalie Weill, 2COM1  ❝  Une meilleure fin pour les deux ans d’IUT n’aurait pas été possible ! On est hyper fiers de nous et on a été une super équipe. On est restés nous-même tout au long et je pense que ça a fait la différence ! On a passé de supers moments de partage !! 

 

Au final…

On est la promo qui aura vu tous les salons des profs, connu les courses au couvre-feu, les réveils à 7h58 pour un cours à 8h, la multiplication des apéros en visio, les JPO ou encore 1895 en virtuel, la vie en pyjama, les arrière-plans sur Zoom et aussi la vraie vie d’ICB, sans masques et sans distance. Mais on a surtout compris la chance que c’était de pouvoir se retrouver en cours et d’être ensemble.

Tout est passé si vite, qu’on est presque déçu de ne pas avoir le BUT. Trois ans pour vraiment profiter, cela n’aurait pas été de trop. Bien sûr, il y a quelques regrets. Ce petit pincement au cœur de ne pas avoir pu vivre tout ce qui nous attendait ensemble.

Léna Clerc, 2COM2  ❝ Pour moi ICB, c’était une expérience professionnelle mais par-dessus tout humaine. Là où j’ai rencontré des personnes géniales, incroyables et drôles. Sans doute la meilleure promo dans laquelle j’ai été. C’est avec la plus grande tristesse que je dis au revoir à ces belles années au sein de cet IUT chaleureux. Un IUT qui accompagne les étudiants et prône une ambiance amicale dans laquelle on se sent forcément bien et entourés. Je recommande à tous les adeptes de la communication de foncer tête baisser au cœur de ce DUT. Vous allez vivre des moments forts et marquants, tels que le WEI, les jeudis soirs, les exposés en groupe ou encore les challenges nationaux de la com ! Sur ce, com’ on dit, à plus dans le bus !

 

Alors oui…

On n’aura pas eu le voyage, mais on était tous dans le même bateau. On n’a pas eu de semaine audiovisuelle en première année, mais nos snaps se souviennent de tous nos moments. On n’a pas eu de WEI, de jeudi d’intégration en septembre dernier, mais l’esprit infocomien ne s’est pas perdu. On a loupé quelques soirées à la Fontaine, mais elle sera à jamais notre repère. On n’était pas toujours en présentiel, mais on a toujours été ensemble.

Malgré les circonstances, ce fut de belles années et un chapitre de nos vies dont on se souviendra longtemps. Ces moments exceptionnels, on les aura tous vécus. Ce sont des souvenirs qu’on ne peut oublier et qui nous uniront toujours.

Aux 1A : kiffez bien vos années, elles passent super vite.

Aux derniers nums : vous terminez une longue et belle série, soyez-en fiers.

Aux 2A : Il est temps de se donner à fond dans le stage, et de prendre son envol et en ne gardant que le meilleur.

Fiona et moi-même avons été les plus heureuses et les plus chanceuses de représenter l’ambiance d’ICB à travers nos articles. Toute l’équipe de la Team 2.0 fut fière d’être le porte-parole des infocomiens. Nous souhaitons à la relève de prendre du plaisir dans toutes ses missions et à tous les étudiants de ne jamais oublier qu’Infocom, c’est avant tout une Famille.

 

Et pour clore ce chapitre en beauté, on s’en fait un petit dernier ?  🔊 

(Tous les gifs de l’article sont tirés de https://giphy.com/)

Publié par Julie Fourain dans Au coeur d'ICB, Tous les articles
Manon Bossennec, un parcours à la plume aiguisée

Manon Bossennec, un parcours à la plume aiguisée

Bon nombre d’anciens étudiants d’ICB ont apporté la pierre à l’édifice en nous confiant leurs parcours sur le blog. Parmi ces expériences fascinantes, nous allons aujourd’hui à la rencontre de Manon Bossennec : « révélatrice de marques », co-autrice, auto-entrepreneure et bien plus encore.

Carte d’identité

Prénom : Manon Bossennec

Lieu géographique : Habite à Lyon, originaire de Beaune

Âge : 27 ans

Passions : Chant, séries policières, cinéma, concerts, l’écriture, la langue française

Parcours étudiant

  • DUT Infocom à Besançon option com des orgas / promo 2012-2014
  • Licence Sciences du langage Information Communication à l’Université de Besançon
  • Master en Stratégies de Communication Internationale à l’Université de Dijon

Parcours professionnel

  • Stage de fin d’études du DUT à Montréal de 6 mois aux Ballets jazz en tant que chargée de communication junior
  • 1 an en Autriche à Vienne en tant qu’assistante en français dans 2 lycées, à l’âge de 20 ans.
  • Un stage pratique par année d’études (agence de presse, agence marketing, start-up littérature jeunesse, mairie de Beaune)

« Toutes ces expériences, notamment à l’étranger, ont été très enrichissantes. Que ce soit à travers les rencontres culturelles et humaines et les voyages. C’est vraiment important d’ouvrir grand les yeux, de s’ouvrir à ce qui nous entoure et de s’en inspirer. »

« C’est également une grande qualité en tant que nouvelle génération, de faire preuve d’une grande curiosité, mais aussi d’apporter un regard frais sur les problématiques de communication que l’on peut rencontrer. Il est important d’être créatif, mais surtout audacieux. Ne pas s’arrêter à des recettes tout faites qui fonctionneront pour un client, mais pas un autre. »

·       Consultante en communication

Un service rendu à une amie, la collaboration de deux esprits créatifs. Manon ne savait pas encore qu’elle allait goûter à des missions qui aujourd’hui constituent son métier. Son amie architecte, Johanna Leserre, venait de créer sa propre marque à l’univers slow et comme elle appréciait la plume et la vision stratégique de Manon, c’est tout naturellement que les deux amies ont commencé à travailler ensemble, façonnant en premier lieu sa plateforme de marque. Le but étant de mettre en mots l’ambition, les valeurs, la vision, les missions et les champs de compétences de l’entreprise. C’est la colonne vertébrale de toute organisation. Cela découla très vite sur la création du nom de la marque, sa signature et le contenu éditorial notamment sur le site web. Ce qui a permis de créer l’univers unique et authentique de la marque.

« Dans mon métier, je me considère un peu comme révélatrice de marques. »

« J’ai adoré l’expérience et j’ai donc décidé de créer ma propre micro-entreprise en conseil en communication en 2019. J’étais autodidacte ; au lieu d’uniquement faire de l’opérationnel, j’avais la possibilité d’apporter des propositions plus stratégiques. Cela collait davantage à ma personnalité plus leader que suiveur, je pouvais pleinement être force de propositions. »

Sa vision stratégique et créative ainsi que sa manière de travailler les mots ont très vite permis à Manon de se créer une clientèle grâce au bouche-à-oreille et de faire ses propres armes auprès de ses clients. Dans son métier, elle tente de se poser les bonnes questions et d’apporter les bons mots, la bonne ligne éditoriale, pour un projet et/ou une marque, qui ne savent pas comment communiquer. Il est essentiel de penser à la qualité et l’unicité des contenus, encore plus aujourd’hui qu’il y a 5 ou 10 ans.

·       Projet Hellé Nice

On dit souvent que le hasard fait bien les choses. C’est l’effet de sérendipité. Un jour de juillet 2020. Manon était tombée sur une publication Facebook qui relayait une chronique sur Hellé Nice, une illustre aïeules, connue pour être championne de course automobile (sur Bugatti et Alfa Romeo) dans les années 30. Un commentaire attira son attention. Un certain Lionel Lucas entreprenait l’écriture d’un roman graphique à son sujet, demandait à être contacté par France Inter. Ni une, ni deux, Manon le contacte pour parler de son projet… et pourquoi pas lui proposer ses services de communication.

« J’ai toujours rêvé d’écrire un livre. »

Ils se rencontrent à Paris et le feeling est bon entre ces deux passionnés d’écriture. Lionel Lucas lui propose rapidement d’effectuer la relecture de son livre et enfin de pourquoi pour pas, co-écrire l’histoire. Un cadeau inattendu pour Manon.

L’aventure commence en septembre 2020, en se basant sur l’œuvre biographique de Miranda Seymour. Un travail de recherches et de rédaction de longue haleine. Née en 1900 à Nice, Hellé Nice eu une vie et un parcours rocambolesques, à l’image de la femme libre et pionnière qu’elle était. Féministe, avant-gardiste, championne de Grands Prix dans les années 30, acrobate… Elle ne s’est jamais mariée ! À 21 ans elle obtient le permis de conduire. Hellé Nice gravit le Mont Blanc à 25 ans et est adulée sur les scènes des cabarets parisiens. Des exploits illustrés par les archives retrouvées dans une ancienne valise lui appartenant et dont une ancienne connaissance d’Hellé Nice a fait don à Manon et Lionel.

Cette œuvre, c’est l’histoire d’une femme inspirante, au parcours époustouflant, tombée dans l’oubli et l’indifférence générale, comme la plupart des grandes femmes de notre Histoire. Le projet qui a même suscité l’intérêt de France 2, de France Inter et même Stéphane Bern sur Europe 1.

Comment vous organisez-vous pour la co-écriture de ce livre ?

« C’est forcément un exercice complexe, puisque nous avons tous deux nos propres styles d’écriture et parfois des visions différentes sur les choses. Généralement, j’écris un chapitre entier sous plusieurs versions que Lionel relit, réorganise et commente. Tout cela découle en aval sur une conversation entre éditeur et auteur, suivie d’une relecture par une correctrice qui donne son regard d’experte et externe sur la fluidité et la cohérence du chapitre. Enfin, les chapitres sont envoyés aux illustrateurs avec des intentions d’illustrations. Leur travail étant d’interpréter les écrits en images. »

Actuellement en plein travail sur le chapitre deux, 3 000 exemplaires numérotés sont prévus pour mai 2022. Ce mercredi 31 mars 2021, c’est aussi le lancement des préventes permettant aux curieux et aux amateurs de réserver leur livre.

Voici le lien en question si vous souhaitez vous procurer ce bijou aussi bien littéraire et historique, qu’artistique.

« Le podcast qui explore la communication, à travers ceux qui la font. »

N’hésitez pas non plus à aller écouter le podcast Derrière l’affiche, créé et animé par Manon et réalisé par son ancienne collègue d’ICB, Fanny Gaucher ! Ce podcast explore des métiers de la communication à travers des interviews avec des professionnels sans tabou. Storytelling, stratégie digitale, événementiel, direction artistique… Il y en a pour tous les goûts. Un axe intéressant à examiner pour nous, étudiants et futurs communicants.

Encore un énorme merci à Manon qui m’a accordé son temps pour échanger sur son parcours passionnant.

Toute la communauté d’ICB lui souhaite le meilleur dans l’accomplissement de ses projets !

Publié par Fiona Guatieri dans La parole aux anciens
Une candidature dont on se rappelle

Une candidature dont on se rappelle

Dernière ligne droite pour la recherche de stage de nos infocomiens ! En cette période intensive, CV et lettres de motivation se font et se refont sans relâche, parfois avec un brin de désespoir. « Il ne sera même pas lu de toute façon » : c’est ce que l’on pense parfois. Alors voici quelques idées afin d’agrémenter vos CV d’une petite touche personnelle.

Un CV original oui, mais je ne veux pas passer des heures dessus…

Cela peut se comprendre, une candidature originale demande du temps et de l’imagination. Néanmoins, on peut étoffer ses CV et lettres de motivation de plusieurs façons, sans forcément y passer des heures.

 

En soignant la rédaction

Des lettres de motivation qui commence par « Actuellement en DUT information-communication… », il y en a des centaines. Elles paraissent souvent un peu plates. En revanche, quand le style d’écriture est soigné, ou bien que le contenu n’est pas classique, on a toutes les chances de retenir l’attention. Comment ? En utilisant par exemple un champ lexical bien spécifique qui sera repris tout au long de la lettre.

Exemple dans le cadre d’une agence de voyage : « ­[…] Ma valise est faite. Elle contient la polyvalence nécessaire pour m’adapter aux différentes missions, une soif d’apprendre insatiable et la vivacité d’un avion de voltige. J’embarque également mon esprit d’initiative ainsi qu’une motivation sans faille pour faire de ce stage un séjour formateur et enrichissant. Je n’ai pas peur des intempéries et suis prête à m’accrocher si des zones de turbulences surviennent. […] » (Extrait de la lettre de motivation de Louna Scherrer)

 

En se familiarisant avec l’esprit de l’entreprise visée

Dans la catégorie « j’envoie quelque chose de propre sans trop d’efforts », on peut aussi penser à accorder les couleurs de son CV et de sa lettre de motivation (afin de garder une cohérence) à celles de l’entreprise visée (on peut détourner son logo, utiliser une de leurs polices phares…). S’approprier la charte graphique permettra au recruteur de sentir que vous vous êtes déjà imprégné de la structure. Si en plus de cela, vous dépeignez les valeurs de l’entreprise tout au long de votre lettre, c’est le combo assuré !

Voici l’exemple d’Anaïs Vuittenez qui a candidaté à l’agence Make My Lemonade qui propose une mode Do It Yourself :

 

 

En captant l’attention par la vidéo

Pas besoin d’être un pro en montage pour réaliser un CV vidéo (exemple de logiciels gratuits et simples d’utilisation : Imovie sur Mac, OpenShot sur Windows). Une bonne lumière, un téléphone et de la conviction dans vos paroles suffisent. Une seule règle à respecter : ne pas faire durer le tout trop longtemps et donner du rythme à votre présentation (astuce : enchaîner les cut). Si le recruteur reste scotché jusqu’au bout, alors vous aurez tout gagné. Ce format vous permettra de lui montrer votre dynamisme, votre authenticité et captera son attention tout entière.

En voici un exemple avec le Cv de Raphael Forges publié le 6 avril 2020 sur sa chaine Youtube :

Et puis, si vous êtes audacieux et avez le rythme dans la peau, pourquoi ne pas tenter une chanson qui restera dans la tête de toute l’équipe jusqu’à ce qu’on ne cède pour vous prendre ? L’idée a déjà été faites avec un résultat prenant :

(Chanson de motivation de Valérian Le Floch, postée le 10 décembre 2014 sur sa chaîne Youtube)

Dans tous les cas, réaliser ces démarches mettront en lumière vos capacités rédactionnelles, graphiques, ou encore votre aptitude à faire du montage. Mais surtout, une candidature travaillée reflète un réel investissement et une motivation avérée. (PS : on n’oublie pas de joindre un portefolio de nos réalisations passées si l’on en possède un)

 

Pour les plus créatifs…

On monte d’un cran dans la difficulté de l’exercice, mais il faut bien cela pour se démarquer !

 

Coller au secteur de l’entreprise

Si on peut coller au secteur de l’entreprise par le fond, comme vu précédemment, on peut le faire aussi par la forme. Louna par exemple a pousser le vice encore plus loin en donnant une allure de passeport à son CV :

 

Reprendre le packaging du produit

Reprendre un packaging montrera que l’on connaît bien le produit, qu’on l’a étudié pour le détourner. Le recruteur aura immédiatement un sentiment de familiarité avec l’objet. De plus, si la candidature est remise physiquement, elle procurera une attache émotionnelle toute particulière, et marquera les esprits.

               →   

On peut voir ci-dessus ma propre candidature qui reprenait la forme du magazine Maison Georges, maison d’édition jeunesse.

 

Représenter sa personnalité

On peut aussi penser à exprimer sa propre personnalité à travers le format de notre candidature. Voici notamment le célèbre exemple de Florent Hartemann, qui a savamment repris l’emballage d’un paquet de bonbons.

     (Photos tirées de l’article « Croquez pour le CV paquet de bonbon de Florent Hartemann » écrit par Alain Ruel et paru le 21 octobre 2019 sur le site CV.originaux.fr )

Tout cela parce que, dit-il : « Je ne suis pas le seul produit voulant être acheté sur un même marché : une réelle métaphore face au nombre conséquent d’étudiants voulant intégrer le peu d’entreprises offrant des postes. » L’envie de se démarquer du jeune homme s’est révélée payante. En effet, huit heures après l’avoir posté sur LinkedIn, il avait atteint le million de vues et recevait de nombreuses offres de stages (d’après l’article « Croquez pour le CV paquet de bonbon de Florent Hartemann » écrit par Alain Ruel et paru le 21 octobre 2019 sur le site CV.originaux.fr)

Le CV de Jérémie Gabarre pourra inspirer de nombreux gamers. Qu’a-t-il voulu montrer à travers cette illustration ? Eh bien qu’il était « multifonctions » et qu’il s’améliorait avec le temps, toujours selon Alain Ruel.

 

(Photos tirées de l’article « Jouez avec le CV façon manette de jeu vidéo de Jérémie » écrit par Alain Ruel et paru le 21 janvier 2020 sur le site CV.originaux.fr )

Ce genre de CV des plus originaux sortent du lot. Néanmoins, il ne faut pas oublier de montrer que l’on connait l’entreprise dans sa lettre de motivation. Une candidature peut nous représenter, mais elle doit toujours être bien ciblée !

 

Il est donc impératif d’être honnête et de rester soi-même lorsque vous candidatez. La recette est simple : mettre ses capacités en avant, montrer sa connaissance de l’entreprise et ajouter sa petite touche personnelle ! Alors, maintenant que vous êtes inspirés, à vous de séduire les recruteurs en faisant bon usage de votre créativité ! On souhaite bonne chance à tout le monde pour ces dernières semaines. Puisse le sort vous être favorable…

 

 

Publié par Julie Fourain dans Au coeur d'ICB, Com' un top, La parole aux étudiants, Tous les articles
L’orientation après un DUT Infocom

L’orientation après un DUT Infocom

Que faire après un DUT Infocom ? Quels sont les choix d’orientation qui s’offrent à moi ? Que choisir ? Il est naturel de se poser toutes ces questions. L’année 2021 a bien commencé et la période de l’orientation approche à petits pas. Voici donc quelques éclaircissements à ce sujet, spécial infocomien.

1. La licence professionnelle 

Qu’est-ce que c’est ?

La Licence professionnelle est un diplôme professionnalisant, qui nous donne toutes les clés pour poursuivent dans la voie de la communication. En alternance ou en stage, la formation est principalement centrée sur l’acquisition de compétences au sein même de l’entreprise. Ce qui est un réel atout à mettre en avant sur le CV et auprès des futurs employeurs. L’année est principalement basée sur le format du contrôle continue qui peut parfois être accompagné d’un examen final. L’admission en licence professionnelle se fait via la plateforme E-candidat où vous pouvez créer votre compte dès mi-janvier. Surveillez cependant bien les dates limites d’inscriptions des formations qui vous concernent.

Pour qui ?

La licence pro s’adresse à ceux et celles qui souhaitent s’arrêter au BAC+3 et travailler rapidement. En effet, cette orientation offre une forte spécialisation et des apprentissages décisifs pour le milieu étudié.

Et après ?

Les diplômés d’une licence professionnelle connaissent un fort taux d’insertion dans le monde du travail. Les compétences spécifiques étudiées, représentent un réel atout pour les employeurs. Attention cependant, la licence professionnelle a pour but de vous former à l’univers du travail. Il ne vous sera donc pas impossible, mais plus compliqué de poursuivre en Bac +5.

Liste non-exhaustive des licences professionnelles en France

  • Métiers de la Communication : chargée de communication / IUT Besançon
  • LP Métiers du marketing opérationnel : chef de projet marketing et communication / IUT Besançon
  • Les métiers de la publicité /IUT Robert Schumann
  • Communication globale & numérique /Université Lyon 3
  • Métiers de la communication : événementiel / IUT Nice Côte d’Azur & IUT Belfort-Montbéliard
  • Création publicitaire / IUT Nancy-Charlemagne
  • Communication éditoriale et digitale / IUT Bordeaux Montaigne

 

2. Les écoles privées

Locaux SupdePub paris via supdepub.com

Qu’est-ce que c’est ?

L’ISCOM, L’INSEEC, L’EFAP… Vous avez forcément entendu le nom de l’une de ces écoles lors de votre formation en communication. Les écoles représentent en effet certains avantages dans le milieu, notamment au niveau du réseau et des partenariats. Celles-ci proposent principalement un Bachelor (équivalent d’une licence à la Fac) et un mastère (équivalent d’un master.) À l’issue du DUT, les étudiants sont directement admissibles pour une 3ème année en Bachelor. Certaines écoles proposent les formations en alternance dès la 3ème, mais plus couramment dès le master. Cela permet notamment de couvrir les frais onéreux de l’école. L’admission en école privée, se fait par via concours et un entretien de motivation, propre à chaque école.

Pour qui ?

Les écoles privées offrent des formations larges avec une spécialisation au fur et à mesure des années, ce qui permet de prendre le temps de s’orienter vers ce qui vous plaît vraiment.

Et après ?

Ces écoles offrent une formation jusqu’au bac +5 avec la réalisation de stages et de formation en alternance, ce qui permet là aussi, une insertion professionnelle généralement, rapide. Attention cependant, toutes les écoles ne proposent pas des formations reconnues par l’État, ce qui est notamment le cas pour les « mastères », différent des « masters. »

Liste non-exhaustive d’écoles privées de communication en France

  • L’ISCOM – Paris, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux – Alternance à partir de la 5ème année 
  • Supdepub – Paris, Bordeaux, Lyon – Alternance à partir de la 4ème année
  • Supdecom – Paris, Lyon, Montpellier, Nantes, Amiens, Brest, Grenoble, Nice, Brest – Alternance à partir de la 3ème année
  • L’EFAP – Aix-en-Provence, Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Paris, Strasbourg, Toulouse
  • L’ESP – Bordeau, Lyon, Paris, Toulouse – Alternance à partir de la 3ème année
  • CESACOM – Paris, Lille – Alternance à partir de la 3ème année

 

3. La Faculté et notamment la L3 Infocom

Qu’est-ce que c’est ?

La poursuite d’études dans le public et donc en université, présente également de réels avantages. Outre l’aspect financier, la faculté propose un panel de formations différentes, d’opportunités d’Erasmus, de masters, de stages ou d’alternance dans de nombreuses villes. Les diplômés d’un DUT sont directement admissibles en 3ème année de Licence à la faculté. C’est notamment le cas pour la L3 Information-Communication de la faculté des lettres de Besançon avec qui le département a un accord. La Licence et le Master obtenus par l’université, sont également tout deux reconnus par l’état. Pour candidater, il vous faut là aussi, vous inscrire sur la plateforme E-candidat.

Pour qui ?

Que vous souhaitiez continuer en communication ou vous tourner vers un autre domaine, les universités ouvrent leurs portes à beaucoup d’étudiants et l’accès reste généralement facile. Vous y trouverez une formation plus large et théorique, qu’une licence professionnelle par exemple.

Liste non-exhaustive de Licence information-communication en France 

Besançon, Dijon, Paris, Montbéliard, Nice, Toulouse, Pessac, Montpellier, Béziers, Rennes, Echiroles, Saint-Etienne, Angers, Nancy…

 

4. La voie spécifique du CELSA

Qu’est-ce que c’est ?

Le CELSA, l’école des hautes études en sciences de l’information et de la communication, interne à Sorbonne Université à Paris, est une école publique prestigieuse. Celle-ci propose de nombreuses formations de haut niveau en journalisme, médias, marketing, publicité…L’admission est cependant, exigeante de par le niveau d’enseignements et les nombreuses candidatures.

Comment candidater ?

Il existe 2 modes de recrutement possibles. Il y a la voie générale, avec un taux de réussite d’environ 7 %. Cela passe tout d’abord par un dossier de d’admissibilité et une épreuve écrite. Si l’étudiant est retenu, il pourra passer l’entretien de motivation. Il y aussi une voie spécifique d’entrée en L3 pour les étudiants en infocom qui après sélection du dossier de motivation et des notes, sont dispensés de l’épreuve écrite et peuvent donc directement passer l’entretien. Les résultats sont donnés au mois de juillet, pour la session de 2021, qui a déjà été entamée. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à rentrer en contact avec vos professeurs, et surveiller les dates limites.

 

5. Le DUCIS

 Qu’est-ce que c’est ?

Le DUCIS (Diplôme Universitaire de Communication Internationale Spécialisé), s’inscrit dans le programme Erasmus +. Les étudiants en DUCIS passent une année au sein d’une université étrangère, partenaire à celle de l’IUT. Ils se donc forment pendant 1 an en communication et dans la langue du pays.

Comment candidater ?

Il faut s’y prendre en avance pour la candidature en DUCIS. La pré-inscription se fait entre octobre et novembre auprès du chef du département et de votre professeur coordinateur de votre destination. S’en suit la candidature officielle en fin d’année avant de recevoir les résultats courant février.

Et après ?

Au-delà de la découverte d’une nouvelle langue, d’une nouvelle culture, d’un nouveau réseau et l’indépendance que cette expérience vous apporte. Elle est aussi très appréciée par les écoles et les employeurs. Une année à l’étranger, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau à mettre en valeur sur votre CV. Attention cependant lors de la poursuite d’études après un DUCIS. Les écoles n’acceptent pas forcément les étudiants de DUCIS directement en 4ème année, lors du retour en France. Veuillez à vous informer des modalités auprès des établissements et des formations pour l’orientation après un DUCIS.

Liste des universités partenaires de l’Université de Franche-Comté, qui proposent un DUCIS en communication :

– Allemagne (Mosbach)

– Autriche (Graz)

– Belgique (Anvers et Gent)

– Espagne (Madrid, Murcie, Malaga et Alicante)

– Irlande (Athlone)

– Lituanie (Vilnius)

– Malte (La Valette)

– Pays-Bas (La Haye et Maastricht)

– Pologne (Varsovie)

– Roumanie (Brasov)

 

6. Une année de césure

Le choix d’orientation n’est pas dû pour tout le monde. Il est normal de sentir perdu dans son parcours d’étudiant qui peut parfois être semé, de quelques embûches. Une année de césure peut être une option à envisager si vous ne vous sentez pas encore prêt pour faire un choix d’orientation. Cela peut vous permettre de vous interroger sur ce que vous voulez vraiment faire. Quel domaine ? Quelle formation ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ? Vous pouvez aussi profiter de cette pause pour gagner de l’expérience dans le monde professionnel, économiser de l’argent, être bénévole, faire un service civique, un VIE (volontariat international en entreprise) ou bien-même voyager (sans covid on espère.) Bref, prendre du temps pour vous.

Nous espérons que vos esprits infocomiens se sont éclaircis, à propos de l’orientation après un DUT Infocom. Prenez le temps de faire le point, sans mettre de côté le S4 ou la recherche stage ! (sorry)

Bon courage à tous, et on garde le sourire 😊

 

Publié par Fiona Guatieri dans Com' un top
Les petits gestes bien-être du quotidien

Les petits gestes bien-être du quotidien

Alors qu’une nouvelle année s’offre à nous, il est temps de repartir sur de bonnes bases. Confinés ou non, ces petits gestes à mettre en place au quotidien te permettront, on l’espère, d’améliorer ton bien-être et ta bonne humeur à la maison. Plongeons ensemble dans la journée d’un Infocomien épanoui :

 

7h30 : Réveil

L’infocomien se lève un peu avant les cours, dans une chambre illuminée de bleu. En effet, les longueurs d’ondes rouges sont propices à la production de mélatonine par l’organisme. Elles favorisent donc l’endormissement. La lumière bleu a quant à elle l’effet inverse. Elle est donc parfaite pour le réveil. Celui-ci d’ailleurs ne sonnera qu’une seule fois et hop ! Sortie du lit définitive, sans perte de temps. Un peu rude, certes, mais avoir un rythme de sommeil est bénéfique. Si tes heures de lever et de coucher restent les mêmes tous les jours, ton horloge biologique finira par se régler toute seule. Il t’arrivera même de te réveiller quelques minutes avant cette affreuse sonnerie et de ne plus la redouter.

Une fois debout, c’est à toi de te motiver : cette journée sera agréable, persuade-en toi. L’une des meilleures façons de le faire, c’est de penser par exemple à trois choses positives qui t’attendent. « À midi, je m’octroierai une pause pour regarder une vidéo », « J’irai courir au soleil après les cours »…  Désirer ces instants ne les rendra que plus succulents, et ceux-ci deviendront un objet de motivation.

Quoi de mieux ensuite qu’une mise en train musculaire, avec un peu de yoga ? La posture du chat, celle du chien tête en bas et celle de l’enfant sont faciles à réaliser et permettent d’éveiller le corps sans le brusquer. Découvre ici comment exécuter ces positions. Pour démarrer la journée du bon pied, pourquoi ne pas agrémenter ce moment de décontraction par ta musique préférée, afin d’être de bonne humeur dès le matin ! Pendant ce temps, profites-en pour renouveler l’air de ta chambre et apporter de la fraîcheur en aérant.

Une fois ces petites étapes faites, voilà l’heure de… faire son lit ! Oui, pas la tâche la plus fun, mais une des plus utiles, bien qu’on ne le sache pas toujours. Si tu passes beaucoup de temps dans ta chambre, notamment en cette période, ton lit est presque ton compagnon de vie. Or, ceux qui le mettent en ordre sont plus joyeux et productifs dans la journée, selon une étude menée par la National Sleep Foundation. Moins ta chambre sera rangée, plus ton esprit sera embrouillé. Alors à toi de le purifier !

 

7h40 : Petit-déjeuner et préparation

Il est préférable de prendre son petit-déjeuner avant les cours, afin de bien séparer ces deux activités et prendre le temps de l’apprécier. Pour un petit-déjeuner qui te maintiendra en forme toute la matinée, opte pour des fruits riches en fibres et vitamines, des céréales ou du pain complets, du thé ou encore du café pour l’énergie. (Si cela t’intéresse, tu retrouveras plus d’informations ici). Il peut être intelligent de préparer son repas (sans compter le frais évidemment) et sa tenue la veille. De cette façon, le matin venu, pas besoin de courir. Cela réduira le stress à l’endormissement, et tu pourras t’accorder un petit temps de tranquillité avant le début des cours.

Vient ensuite l’étape de la préparation. Même en travail à distance, s’habiller permet de garder une bonne santé psychologique. Aller en cours en temps normal implique de déjeuner, se laver les dents, s’habiller… C’est un rituel intégré par le corps et l’esprit, qui fait que l’on se sent apte au travail. Si ces habitudes se trouvent bousculées, tu peineras certainement à trouver ton sérieux car tu seras plongé dans un cadre qui ne favorisera pas la concentration. Et puis, porter une tenue que l’on aime à la maison est valorisant. Pas besoin d’être en beauté pour quelqu’un quand on peut se faire beau/belle pour soi-même.

 

8h : Les cours

Afin de ne jamais manquer les cours par inattention, regarde simplement ton emploi du temps la veille. Ne pas être pris au dépourvu permet de ne pas angoisser. Si tu es manuel, rédige carrément celui-ci à la main. Il sera bien pratique de l’avoir toujours devant les yeux au-dessus de ton bureau, et tu l’auras bien en tête dès le début de la semaine. Tu peux suivre ce petit tuto pour t’aider à le mettre en place :

Comment t’organiser pour gérer tous tes projets sereinement ? Pourquoi ne pas les noter sur papier et l’accrocher à côté de ton emploi du temps ? Les listes aident à garder l’esprit clair sur ce qu’il reste à faire. Si cela ne suffit pas pour t’y retrouver, inclus sur l’emploi du temps des plages horaires dédiées à la réalisation de chaque travaux et essaye de t’y tenir. Il est intéressant d’identifier les tâches précises à effectuer. En les réalisant petit à petit, tu auras l’impression d’avancer, plutôt que de fixer un nom de projet qui semble figé. En effet, rayer une activité donne un réel sentiment d’accomplissement. Au lieu de stresser sur ce qui n’est pas fait, sois heureux et fier d’avoir fini une mission.

Il faut donc consigner l’état d’avancement du projet, et en faire part aux autres membres du groupe, en organisant des réunions en visioconférences par exemple. Elles permettent de faire le point, de se débloquer mutuellement et également de garder un contact social agréable. Pour te faciliter la vie tu peux aussi utiliser le site Trello pour répartir et suivre l’évolution des tâches.

Autre astuce : Si tu as peur de rendre un travail en retard, organise-toi comme si le projet était à rendre une semaine à l’avance. Cela laisse une marge en cas de problème et le projet sera assurément bouclé dans les temps. Aussi, si un sentiment de lassitude te vient en travaillant trop longtemps sur le même type de support, tu peux alterner ordinateur et papier si possible, ou encore tâches rédactionnelles et graphiques.

Et pour les stages ?  L’essentiel est toujours de se fixer des objectifs. Ne laisse pas les refus te décourager. À côté de ton emploi du temps et ta liste de projets détaillée, ajoute tes objectifs de la semaine. « Envoyer deux CV et deux lettres de motivation cette semaine », « Appeler telle liste de numéros »… Ce processus t’encouragera à garder la motivation.

 

12h : Repas du midi

Comme pour le petit-déjeuner, il est préférable de ne pas faire autre chose en mangeant. Être entièrement concentré sur son repas permet de mieux l’assimiler. Les saveurs sont mieux dégustées et l’on est plus à l’écoute de son corps pour les quantités. Tu connaîtras une sensation de satiété qui est souvent plus éphémère lorsque l’esprit est tourné ailleurs, car le cerveau n’a pas conscience de tout ce qui a été ingéré. Évidemment, le meilleur repas se veut équilibré ! Voici un schéma de la composition d’un repas idéal :

Attention, les apéros-visio d’infocomiens restent autorisés, un esprit sain dans un corps sain… et hydraté bien sûr !

 

15 h : Se détendre

« Trop de projets à rendre, je sur stress ! » Alors quand s’offrir une pause détente ? Le faire après les cours peut paraître séduisant, mais c’est là où le cerveau est au maximum de son attention, comme le montre le graphique. Ce moment est donc opportun pour travailler, tout comme vers 10h le matin. En revanche, la vigilance commence à décliner durant la pause de midi avec un pic descendant à 15h et juste après le repas du soir. Ces tranches horaires peuvent se révéler parfaite pour arrêter de se battre avec ses cours et prendre un temps pour soi.

Pour se détendre, plusieurs solutions existent : le yoga, cité précédemment, la méditation, le sport… Ce dernier est en tout point bon pour le moral. Il améliore l’oxygénation cérébrale et booste donc ton cerveau, de plus, la production d’endorphines augmente la sensation de plaisir et fait diminuer les hormones du stress. Tout bénéf’ donc. Les exercice de respiration, facilement trouvables sur internet, représentent aussi une bonne solution pour retrouver le calme et apaiser ses angoisses. Enfin, le coloriage peut être un bon moyen d’échapper aux écrans, aux mots et de se vider la tête de manière colorée.

 

23h : L’heure du coucher

Avant de dormir, il est nécessaire de couper les ponts avec les cours. Le travail à distance efface les barrières, alors à toi de t’en mettre de nouvelles pour te préserver. Avant de dormir, le mieux est d’éviter les écrans et de préférer lire par exemple. Mais si un film ou une série te tente, alors fait en sorte que ce ne soit pas trop stimulant afin de ne pas perturber ton sommeil.

Si tu n’as pas envie de lire, ni de t’abîmer les yeux sur un écran, tu peux aussi opter pour de la musique relaxante ou des podcasts audios qui sont en expansion sur les plateformes de musique. Pour finir, tu peux chaque soir noter les choses que tu as appréciées dans ta journée. Voir ce qu’il y aurait à améliorer éventuellement, mais surtout dresser un bilan positif. De cette façon, tu te rendras compte que chaque journée, par les petits moments de bonheur qu’elle comporte, en vaut la peine.

 

Notre infocomien aura un emploi du temps chargé s’il décide de mettre en place tous ces conseils. Néanmoins, si quelques-uns peuvent véritablement changer le cours de sa journée et apporter ne serait-ce qu’une once de bien-être supplémentaire, alors il faut les saisir. Pour être épanoui, un étudiant doit d’abord se sentir bien dans son quotidien !

 

 

Publié par Julie Fourain dans Com' un top, La parole aux étudiants, Tous les articles
LinkedIn : apprendre à rester in link

LinkedIn : apprendre à rester in link

LinkedIn est le premier réseau social professionnel, avec un peu moins de 20 millions d’utilisateurs en France. Ne soyez pas effrayés par le mot « professionnel ». En effet, dès lors que vous désirez avoir un contact avec le monde du travail, ce réseau est un must-have. Alors, à quoi sert-il, et comment l’utiliser efficacement ?

LinkedIn permet d’enrichir ses connaissances tout en suivant l’actualité marketing et publicitaire. Mais c’est surtout un incroyable outil pour développer son réseau professionnel. Plus celui-ci est étendu, plus il est facile d’aller puiser dans ses ressources afin de trouver un stage par exemple. De plus, les jeunes étudiants ont la possibilité de s’appuyer sur le réseau des anciens, et de leur demander de précieux conseils. LinkedIn sert également à étendre son e-réputation, et à construire son personal branding.

 

Étendre son réseau pro

Avec qui entrer en relation ? Tournez-vous tout d’abord vers des personnes proches de vous, vos amis, votre famille. Pensez également aux étudiants de votre promo ou des années précédentes, aux profs ou anciens profs, et aux collègues rencontrés au cours de jobs étudiants ou de stages.

Il est aussi possible de se connecter avec des 2ème contacts (un contact en commun avec vous) et des 3ème (aucun contact commun). Il peut s’agir de personnel travaillant dans une entreprise que vous suivez. Dans ce cas, il est important d’écrire un petit mot indiquant vos attentions à celui avec qui vous voulez entrer en relation. Il reste tout de même judicieux de rechercher quels sont les personnes qui partagent un contact commun avec vous. Cela représente un bon moyen de lancer la discussion.

 

Un outil pour développer son personal branding

Créer son profil sur LinkedIn, c’est avant tout mettre en œuvre son personal branding. Qu’est-ce que cela signifie ? Le personal branding vise à promouvoir un maximum sa personne, à l’élever au rang de marque. Tout cela en utilisant un ensemble de moyens techniques et communicationnels pour mettre en avant sa personnalité, ses compétences, son secteur de prédilection… Ce processus est très utile sur le marché professionnel. En effet, vous avez tous les bénéfices à travailler votre image et à vous mettre le plus possible en avant.

 

Comment bien compléter son profil ?

Bien choisir ses photos

Plusieurs points sont indispensables afin d’avoir un profil complet. Tout d’abord, vos photo, de profils et d’arrière-plan, doivent être bien choisies. Il est conseillé d’avoir une photo de profil plutôt neutre, avec un fond sobre. Mais un sourire, une mise en scène professionnelle sont les bienvenus. Si vous le souhaitez, il est aussi possible de faire ressortir une passion, qui peut-être un plus suivant le domaine professionnel que vous visez (attention tout de même à laisser le visage bien visible). Ci-dessous, des exemples avec le dessin ou encore la photographie.

  
(Profil LinkedIn de Fanny Maréchal)                            (Profil LinkedIn de Claire Rouchon)

 

La photo de couverture doit également vous représenter. Montrer votre formation, votre domaine préféré, une œuvre que vous affectionnez si vous êtes amateurs d’art… Tout en gardant toujours à l’esprit vos objectifs professionnels.

 


(Profil LinkedIn de Lilou Cognet)

 

Développer l’information

Pour ce qui est du contenu, il faut bien entendu saisir son poste actuel qui s’affichera juste sous la photo de profil. N’oubliez pas que la formation DUT infocom (bientôt BUT) n’est pas connue de tous. Il faut donc expliquer les compétences que vous acquériez au cours de celle-ci, votre parcours passé et vos envies pro dans les Infos. Cela permettra à un éventuel recruteur de cerner tout de suite vos capacités et vos souhaits d’avenir. De même du côté des formations et expériences pro. Le nom d’une entreprise ne suffit pas, il est plus pertinent d’expliciter les tâches effectuées. Enfin, pensez à indiquer au moins trois compétences, et le niveau de langue.

Faire ressortir sa personnalité

Afin que votre profil soit plus qu’une liste de formations, il est important de montrer la personne que vous êtes, vos passions, vos aspirations pros. Pour se faire, il est intéressant d’agrémenter la rubrique Centres d’intérêt en suivant les pages qui vous intéressent (entreprises, marques…). Pensez également à mentionner vos expériences personnelles, dans la rubrique bénévolat par exemple. De plus, caractériser ce qui vous anime, le secteur que vous rêvez d’intégrer, voir le poste visé dans Infos montrera votre motivation.

 

Comment faire vivre son LinkedIn ?

Une fois son profil créé, le compte ne doit pas être laissé à l’abandon. Réagir à des publications, laisser des commentaires, partager des contenus qui ont suscité votre attention, des actualités de son école, des événements auxquels on a pris part… Toutes ces actions vous apporterons une certaine visibilité et témoigneront de votre dynamisme et de votre investissement. De plus, il faut bien sur penser à mettre à jour son profil dès qu’une nouvelle formation, expérience, ou encore compétence s’ajoute.

Évidemment, il est encore plus valorisant de produire son propre contenu. Travaux graphiques, book photos, parodies de pub, sont autant d’idées qui peuvent mettre en lumière votre talent. Et si vous avez travaillé pour quelqu’un, demandez à vous faire recommander. Plus les recommandations à votre égard seront nombreuses, plus votre nom remontera dans le moteur de recherches.

 

Prenons l’exemple de Jules Grosjean, passionné de graphisme. Il a l’excellent réflexe de poster chacune de ses créations sur LinkedIn, et a déjà reçu de nombreuses recommandations.

 

 

 

         

 

Ces productions personnelles peuvent même parfois être relayées par d’autres pages bien plus importantes ! C’est par exemple le cas de Tristan Bonnamy. L’ancien Infocomien a réalisé il y a peu une campagne d’affichage fictive pour la marque de vêtements responsables Patagonia. Il ne s’attendait pas à ce que le célèbre compte J’ai un pote dans la com (présent sur Instagram, Facebook et LinkedIn avec une moyenne de 149,5K abonnés par page) partage son projet. Une belle surprise, qui lui a valu un total de presque 1­6 000 vues.

 

     

 

Vous êtes plutôt manuel ? Pas de soucis !

 

 

 

 

Prenons l’exemple de Léna Clerc, qui a pris le parti de fournir un CV très original à l’agence de communication Pamplemousse (3K abonnés). La jeune fille s’est aperçue avec plaisir que celle-ci avait posté des photos de sa réalisation sur LinkedIn. Encore une superbe occasion de se faire connaître.

 

 

 

En somme…

Afin de pouvoir retirer tous les bénéfices de LinkedIn, il faut donc bien compléter son profil, le mettre à jour régulièrement et être actif au niveau des publications. Il est aussi important de saisir toutes les opportunités pour élargir son réseau, et entretenir le lien avec celui-ci (comme le disait si bien Jean-Baptiste dans notre Love Story Infocom). Tu souhaites découvrir des astuces encore plus précises ?
C’est ici !

 

LinkedIn n’a maintenant plus de secrets pour toi, alors il ne te reste plus qu’à appliquer ! Qui sait, peut-être que le chargé de com de Burger King passera par là et restera époustouflé devant ton compte… Il ne tient qu’à toi de forcer le destin 😉

 

 

Publié par Julie Fourain dans Au coeur d'ICB, Com' un top, Tous les articles
4 étudiants d’Infocom à suivre sur les réseaux sociaux

4 étudiants d’Infocom à suivre sur les réseaux sociaux

Vous êtes à la recherche de comptes inspirant sur les réseaux sociaux ? Voici 4 étudiants d’Infocom qui seront ravis de sublimer votre fil d’actualité.

On le sait tous, ICB n’est pas n’importe quel IUT. Il voit évoluer à travers ses murs, de nombreux étudiants ambitieux et talentueux. Certains ont accepté de partager leurs profils et leurs inspirations 2.0.

Prenez de quoi noter leurs noms quelque part. S’ils deviennent célèbres, vous serez bien contents de les avoir en relation sur Linkedin quand vous serez en recherche de stage !

#1 Dimitri Boillot

Elle capture et immortalise nos meilleurs souvenirs. Se trouvant au cœur de notre formation de communication, la photographie est née en 1839 (merci M. Parisot.)

Aujourd’hui, c’est Dimitri Boillot, un étudiant originaire de Montbéliard en 1P2, qui nous partage ses plus beaux clichés. Sa passion, Dimitri la doit à son père et aux nombreuses destinations qui ont émerveillé ses yeux, ainsi que son objectif.

« Mon père adore voyager et cela m’a permis d’avoir l’occasion de me rendre dans plusieurs pays. Pour capturer ces souvenirs j’ai dû les prendre en photos ! »

Au-delà des voyages, Dimitri puise son inspiration dans son quotidien et dans ses centres d’intérêts. En passant par le rap, la mode et plus particulièrement les sneakers.

« J’ai commencé les photos y’a maintenant 1 an et demi, en travaillant pour 2 marques de vêtements dont EastWood. J’ai aussi collaboré avec des rappeurs tels que Neziak et Atek et des influenceurs comme Alexis Bars et Isïa Arcangeletti ! Mon objectif sur le long terme est de continuer de travailler dans le secteur du rap tout en travaillant pour des artistes de plus en plus connus. »

Epurées, mais contrastées, vous pouvez retrouver une partie de ses photographies dans son book, qu’il compte alimenter à la suite du confinement. C’est juste ici !

#2 Régis

Il y en a pour tous les goûts et elle nous berce depuis petit.  C’est celle qui nous accompagne lors de nos pires karaokés d’Aya sous la douche et qui rythme nos meilleurs jeudis soirs…1 minute de silence pour cette période qui nous manque tant. Quoi de mieux que la musique pour accompagner ces états-d ’âmes ?

Zoom sur un étudiant de la meilleure classe de l’option pub (sans modestie) : Régis Levrot, de 2P3.

Curieux et passionné, Régis a grandi près de Grenoble. Il ne produit pas seulement de la musique. Il crée aussi ses propres visuels graphiques afin d’assurer sa communication en imaginant des flyers, des affiches et les pochettes de ses albums. Régis s’intéresse également au Motion design…On ne l’arrête plus !

« Ma passion principale reste la musique. J’adore passer du temps à produire de la MAO (musique assistée par ordinateur), autant que participer à des événements musicaux. »

Cette passion lui vient de son frère qui l’a initié au Break Dance. C’est à ce moment-là que Régis à souhaiter créer la musique sur laquelle il dansait.

« Au fil du temps, mes goûts se sont affinés et j’ai commencé à me rapprocher du style électro. Je me suis rendu compte que ce que j’aimais davantage produire que danser.»

Son stage et les cours qu’il a pris dans le domaine de création musicale l’ont poussé à participer à des concours organisés notamment par Soonvibes où Régis a décroché la 2nd place. Il a eu l’opportunité de sortir sur les plateformes de téléchargement, le son Rocket Launch.

En 2017, Régis a également gagné le concours « Party Up » et a pu mixer à Paris dans une soirée privée aux côtés d’artistes tel qu’Adrien TomA de Fun Radio.

« C’est un autre moyen pour moi de communiquer plutôt qu’avec des mots ou des gestes. »

Il a sorti en Octobre 2020, son 1er EP sous un label international, intitulé Further.

Musiques futuristes, créatives, Futur House, Big room, Trap… Régis exploite différents styles ! Si le contexte actuel ne lui permet pas de participer à des événements, cela ne lui empêche pas de continuer à composer, pour le plus grand plaisir de notre playlist Spotify ou Deezer.

#3 Eva

Pour le prochain domaine, tout est une question de style. Tout est une question de couleurs, de texture, d’inspirations, de rencontres et de coup de main. Et ce coup de main, Eva le possède définitivement bien. Voici son portrait.

Eva est étudiante en 2P1 à ICB. Alsacienne d’origine, elle passe la plupart de sa tendre enfance un crayon à la main à dessiner ce qui l’entoure.

« J’ai toujours beaucoup dessiné depuis petite, mais vraiment énormément. Quand on m’achetait des poupées, je tirais la tronche mais des crayons, j’adorais ça. »

C’est une jolie rencontre qui fit rentrer la peinture dans sa vie. Depuis, elle ressent toujours un bien-être et une satisfaction indescriptible lorsqu’elle crée.

« J’ai rencontré une copine au début lycée, et elle a senti que ça pouvait m’intéresser alors elle m’a fait peindre, et c’est un truc de fou comme j’ai aimé et depuis…je n’ai jamais arrêté ! »

Même si Eva ne s’arrête pas un style particulier, l’abstrait est ce qui ressort le plus de ses toiles. Elle peint pour elle, mais aussi pour les autres. C’est pour elle un moyen de communiquer et d’extérioriser au-delà des mots. Tout ça se passe sur son compte professionnel Instagram où elle partage son travail et où de futurs projets et expositions vont bientôt naître.

#4 Gaëtan

Enfin…Qui d’entre nous fait partie de l’élite qui sait seulement gribouiller des chats ou des yeux au coin de notre cours de Philo ? Gaëtan, c’est celui que tu veux absolument dans ton équipe au Pictionary et dans ton carnet d’adresse, donc ouvre grand les yeux.

Ses inspirations, notre jeune étudiant de Num les puise dans ses centres intérêts : Les sneakers, les sortis entre amis, la mode, le sport… Tout ça, il le retranscrit depuis qu’il est enfant sur une feuille de papier.

« Cette passion me vient depuis mon enfance. J’aimais beaucoup dessiner, mais j’ai repris depuis 1 an ou 2 ans j’ai acheté un IPAD Pro qui me permet de dessiner ce que je veux où je veux. Je fais ce genre de dessin, car je voudrais en faire mon métier. Pour le moment, je dessine pour moi et pour des associations si besoin. Pour mes cours, des projets, mes amis aussi. »

Comme beaucoup d’étudiants d’Infocom, Gaëtan est plein de rêves, d’ambitions et de projets.

« Mon rêve, c’est de dessiner une paire de chaussure pour une marque et qu’elle la commercialise.

Gaëtan s’est notamment inscris dans plusieurs concours organisés par des marques de baskets tels que Courir, afin de décrocher une collaboration. Ses meilleurs amis le suivent dans ce projet, puisqu’ils aimeraient ensemble pouvoir créer une maque de vêtement.

Pour retrouver du style de la pointe du crayon aux bouts des pieds, ça se passe sur son compte Instagram.

Encore merci à Dimitri, Régis, Éva et Gaëtan pour le partage de leurs passions et leurs parcours ingénieux sur les plateformes 2.0. Nous espérons que cela en inspira plus d’un à diffuser leurs créations sur la toile !

Pour ma part, je retourne dessiner ou peindre des chats, sous un son d’Aya pour réviser le cours de M. Parisot, sur l’Histoire de la photographie.

Publié par Fiona Guatieri dans La parole aux étudiants, Tous les articles
La Love story Infocom

La Love story Infocom

Et si les plus belles histoires d’amour naissaient à ICB ? Nous avons eu la chance d’échanger avec Jean-Baptiste et Chloé, un couple d’Infocomiens partis vivre à Montréal. Ils ont accepté de nous raconter leur Love story.

 

Leurs débuts à l’IUT

C’est en 2012 que tout commence pour Jean Baptiste, aka JB, et Chloé. Tout juste sortis du lycée, ils ne se connaissent pas encore lorsqu’ils entrent tous deux en Infocom, option com des orgas. Même si JB a d’abord voulu s’orienter vers la programmation, il a été séduit par l’ambiance d’ICB lors de la JPO, et a trouvé qu’il était plus bénéfique d’avoir plusieurs casquettes. Chacun a d’abord fait sa vie de son côté, et celle-ci était parfois rythmée d’aventures !

En effet, JB a déjà manqué de se faire enfermer à l’IUT alors qu’il était resté travailler tard pour le projet tut’ Be Com Pro. Heureusement qu’un prof l’a vu taper à la fenêtre, sa belle aurait pu l’attendre longtemps s’il était mort de faim en coworking. Cette espace d’ailleurs, JB et Chloé l’ont vu naître. Et oui, il fut un temps où le cowork était une salle des profs (et aussi une salle à apéros, selon un JB au regard affuté).

Même si les deux étudiants ne se trouvaient pas dans la même classe, ils ont partagé de nombreuses expériences en tant qu’infocomiens. L’une d’entre elles fut bien évidement le challenge, dont la finale se déroulait à Besançon cette année-là. Ce fut pour JB et Chloé (chacun dans une équipe différente) une très belle expérience. Chacun s’est également investi dans son projet tutoré. Tous deux relèvent que ceux-ci permettent d’acquérir le sens des responsabilités, et qu’il faut pleinement s’y consacrer. Nous pouvons d’ailleurs tous remercier JB, membre de la deuxième Team 2.0, qui a développé le premier véritable site web d’ICB avec le soutien de son équipe.

 

Les stages, et un amour naissant

Le temps passe, JB et Chloé se rencontrent. JB s’en souvient très bien. C’était à la Ligue contre le Cancer, par le biais d’amis communs. C’est à cet instant qu’il a croisé le regard de Chloé pour la première fois, et ses yeux verts ne l’ont plus jamais quitté. Mais les mois défilent, sans plus de nouvelles rencontres. Qu’importe ! L’amour sait attendre. Le destin allait bientôt les réunir. Effectivement, la fin de la deuxième année approchait, et avec elle, les stages bien sûr. Les deux jeunes gens ne se concertent pas, mais choisissent une destination commune : Montréal. JB a effectué son stage dans une agence web, Chloé quant à elle a opté pour le domaine de la communication événementielle, en travaillant pour le festival Accès Asie.

Au Québec, loin de tout, les deux infocomiens se revoient, discutent, se rapprochent. Peu à peu, l’affection se transforme en amour. Et c’est un jeune couple qui rentre en France. : JB ne poursuit pas ses études. Il se met à son compte en tant que développeur web. Pour sa part, Chloé entre en L3 Infocom à Grenoble, en option com numérique. Elle a trouvé cette année intéressante mais très théorique. Selon elle, c’est à l’IUT qu’elle a appris tout le concret. On peut dire que durant ce laps de temps, JB n’a eu de cesse d’enchaîner les allers-retours dans la ville de sa bien-aimée.

 

Montréal, là où tout a commencé


Crédit photo : Jennifer Doré Dallas

Pour l’année suivante, leur décision est prise : les deux amoureux repartent à Montréal ensemble, là où tout a commencé. JB trouve du travail dans le milieu du développement web, grâce à son réseau de contacts, établi durant leur premier séjour. Il est ensuite passé de salarié à travailleur autonome dans ce même secteur. Il donne aussi des conseils sur différents projets. Son ascension a notamment été possible grâce à son portefeuille de clients, créé au cours de plusieurs projets en dehors de l’IUT.

Arrivée au Québec, Chloé opte pour une maîtrise en communication médias socio-numériques d’une durée de trois ans. Ce système se base sur trois fois trois heures de cours par semaine. À la fin de sa formation, elle rédige un mémoire sur les attentats de Paris et la réaction qu’ils ont engendrée sur les réseaux sociaux. Diplômée l’année dernière, la jeune femme a trouvé un emploi chez un distributeur de lunettes. Elle est aujourd’hui coordinatrice marketing et communication !

Finalement, le couple a survécu au premier hiver canadien, aux longues nuits et au printemps maussade, et a toujours gardé un contact avec ICB. C’est avec plaisir qu’ils nous rendent visite à chacun de leurs séjours en France. On peut aussi noter que même à l’autre bout de la terre, l’IUT reste présent. JB, par exemple, a travaillé avec un étudiant de GEA à Montréal, et une de ses clientes a également fait partie d’Infocom Besançon. Enfin, lorsque monsieur Maujean ou d’autres enseignants d’infocom passent au Québec pour quelques visites ou soutenances de stage, c’est avec plaisir qu’ils se retrouvent, avec d’anciens étudiants, autour d’une table.

 

Leurs conseils à nos jeunes infocomiens

Après six années d’amour, et d’expériences dans la com, Chloé et Jean-Baptiste nous livrent quelques précieux conseils. D’après JB, le plus important est d’avoir un bon réseau, surtout si l’on veut lancer sa boîte. Il faut entretenir le lien avec celui-ci, répondre aux mails, prendre des nouvelles. Les deux amoureux confient également que le DUCIS est une belle opportunité qu’ils regrettent de ne pas avoir saisie. Enfin, selon eux, ICB nous donne de l’autonomie, on y est encouragé, et tous les moyens sont mis à notre disposition pour que l’on réussisse. Pour finir, s’ils devaient s’adresser aux couples d’infocomiens, ils diraient que le plus important pour connaître une relation épanouie est… La communication, bien sûr !

 

Leur belle surprise

Nous espérons bientôt les revoir tous les trois, à la prochaine JDA. Tous les trois ?
Et oui ! Le premier bébé Infocom est né. Il y a deux mois, une petite princesse est venue agrandir la famille ! Madeline prendra-t-elle part à l’aventure ICB comme l’ont fait ses parents ? Il ne tiendra qu’à elle d’en décider. En attendant, elle est déjà canadienne, alors que papa et maman sont encore en pleines démarches pour obtenir la nationalité. La petite ne perd pas de temps, selon JB, elle a même récemment fait son premier « Areuh ». Qu’en sera-t-il de son premier mot ? Elle dira un bel « Infocom » évidemment ! Bon, rien n’est moins sûr. Pour l’instant, nous ne pouvons que souhaiter tout le bonheur du monde aux jeunes parents et à leur petite fille !

 

Merci encore à eux d’avoir été disponibles pour répondre à nos questions. Nous espérons que leur histoire et leur parcours en inspireront plus d’un.

 

Publié par Julie Fourain dans Actualité 2.0, Au coeur d'ICB, La parole aux anciens, Tous les articles
Micro-couloir #3

Micro-couloir #3

Le micro-couloir revient pour la troisième fois à ICB ! Cette année, premières et deuxièmes années nous confient leurs meilleurs souvenirs de cette rentrée 2020, ainsi que leurs conseils pour bien débuter l’année scolaire.
Nous remercions tous les participants, et on se retrouve bientôt pour un prochain épisode !

Publié par Julie Fourain dans La parole aux étudiants, Tous les articles
L’événementiel sous Covid-19

L’événementiel sous Covid-19

En cette année particulière, de nombreux employés et secteurs professionnels ont été touchés par le covid 19. C’est notamment le cas pour l’événementiel, un secteur au cœur de notre formation de communicants. Mais que devons-nous en retirer, nous, futurs professionnels ?

Aujourd’hui, nous interviewons Simon Nicolas, intervenant à l’IUT Infocom, mais surtout chargé de communication à la Rodia de Besançon depuis près de 10 ans. Nous lui avons posé plusieurs questions afin de comprendre de quelle manière la pandémie à toucher l’événementiel et comment aujourd’hui s’organisent-ils pour continuer à nous partager de l’émotion. Chers étudiants, il est temps pour vous d’enfiler vos gants de professionnels de la com’!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour M. Nicolas et merci de m’accorder de votre temps. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter, présenter votre métier ainsi que la Rodia pour les nouveaux arrivants à Besançon ?

Bonjour, je m’appelle Simon Nicolas et je suis responsable de la communication et programmateur des arts numériques à la Rodia. La Rodia est une salle de concerts à Besançon. Nous organisons également le festival Détonation qui a lieu traditionnellement fin septembre et qui réunit environ 15 000 personnes par an.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’événementiel ?

De base, je suis journaliste. Cependant, j’ai toujours été passionné de musique et je voulais participer à la découverte et promotion des jeunes artistes, d’apporter ma pierre à cet édifice. De fil en aiguille, ma vie s’est profilé pour que je me tourne donc vers l’événementiel.

De quelle manière le confinement a-t-il affecté vos événements et quelle a été votre stratégie de réponse à celui-ci ?

Très durement. C’est arrivé très vite et nous avons dû nous adapter en live et beaucoup annuler. Petite anecdote, la blague au bureau était de dire que nous étions chargés d’annulation au lieu de chargés de communication. Il fallait donc continuer à communiquer tout en attendant les annonces officielles. Lors du confinement, nous nous sommes mis à la place de notre public en se demandant ce qu’il pouvait faire et ce qui revenait surtout, c’était l’ennui. Nous avons donc préparé des playlists et nous avons partagés des vidéos. Être actif sur les réseaux a permis d’amener un petit peu de culture, un petit peu de nos valeurs, dans le quotidien des gens.

Le bureau de la communication à la Rodia le 17 mars 2020 :

Cela fait 4 mois que nous sommes déconfinés et que la plupart des secteurs de travail ont repris leur activité de manière plus ou moins normale. Ce n’est pas le cas pour l’événementiel où les choses sont encore très limitées. Comment abordez-vous ces nouveaux projets ?

Nous avons fait en sorte de nous réinventer en travaillant beaucoup sur le format vidéo. Par exemple, nous avons participé au Besançon rooftop festival, nous avons filmé un concert d’Éric Truffaz, un jazzman sur une colline de Besançon, etc. Nous réfléchissons à de nouvelles formes, de nouveaux supports qui amènent une autre facette de l’artiste.

J’allais justement y venir. Diriez-vous donc que cette crise du covid vous a obligé à réinventer votre métier sur le long terme ?

Totalement. Nous avons été les premiers à fermer et nous serons les premiers à rouvrir. Nous essayons donc de nous adapter au protocole sanitaire tout en proposant des événements tels que des petits concerts sur la terrasse par exemple. Nous voulons surtout faire en sorte de rassurer le public, qu’ils ne voient pas la Rodia comme un lieu de danger. Le jeu, c’est de tout faire pour continuer à faire vivre la musique live tout en s’adaptant à la situation.

Les gestes barrières, le port du masque, la distanciation sociale… Ces éléments vont à l’encontre de l’événementiel qui est là pour réunir les gens et leur partager de l’émotion. Sur quoi jouez-vous pour contrebalancer cet effet ?

Tout à fait. Mon métier est de créer de l’émotion et du lien social entre les gens et ce dernier élément est tout l’inverse de ce qu’il faut faire en ce moment. Nous faisons donc en sorte de réunir des petits groupes tout en les mettant en sécurité. Nous réfléchissons à des nouvelles formes de concerts : concerts extérieurs, concerts dans les salles de la Rodia, mais avec un public assis où nous ajoutons des formes artistiques… On s’adapte.

Avez-vous déjà été témoin d’une très grosse crise de communication au sein de votre métier hormis celle-ci ?

Pas spécialement, celle-ci est clairement la plus importante. Les crises de communication dont nous faisions face pouvaient concerner un artiste qui annulait son concert à la dernière minute. Parfois, des artistes peuvent aussi avoir des propos diffamatoires envers une personne ou une cause ce qui pose un réel souci. J’ai donc déjà géré et été témoin de ces genres de crises mais rien à voir avec le Covid, qui est un réel tsunami pour l’événementiel.

Si vous deviez retirer une chose positive de cette situation, ce que vous avez pu apprendre ? Qu’est-ce que ça serait ?

Je dirais la réinvention dans la communication. Je suis quelqu’un de curieux et qui a tendance à s’ennuyer assez vite. Au mois, cette situation m’a permis d’aller plus loin, de réfléchir à de nouveaux espaces de communication. Avec ce contexte, la situation évolue quotidiennement. Il faut donc coordonner un maximum de monde en allant les chercher sur différents réseaux pour les ramener sur notre site, là où l’information est la plus complète. Se réinventer est donc assez excitant.

Encore merci à Simon Nicolas de nous avoir accordé de son temps pour nous avoir fait part de son expérience tout en nous glissant dans la peau d’un communicant en ce contexte particulier. N’hésitez pas à suivre la Rodia sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram & Twitter.

Ce que l’on peut retenir de cet échange, c’est qu’il y a toujours du bon dans les mauvaises situations, il suffit de savoir s’adapter et innover. Ce qui est un réel bonus dans notre domaine. En gros, comme dit si bien notre cher et tendre Albus Dumbledore… « On peut trouver le bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. »

Alors Lumos maxima les infocomiens ! Nous espérons que vous avez pu vous mettre dans la peau d’un professionnel car bientôt… Ça sera vous !

Publié par Fiona Guatieri dans La parole aux professionnels, Tous les articles