Le temps d’un après-midi strasbourgeois…
Avant de parler nourriture, parlons bus. Lundi 11 Février, 90 élèves ont pris la direction de Strasbourg. Résumé des trois heures de trajet : parties de cartes ou de Mario Kart, éclats de rire et siestes pour ceux qui n’étaient pas encore réveillés. Et c’est sous un temps nuageux que nos aventuriers ont découvert les quartiers strasbourgeois. Une fois le ventre bien rempli (c’est vrai que 3 heures sans manger ça fait vraiment long pour certains), chacun entamait sa première visite afin de lancer le début de cette semaine. Parce que même en voyage, la communication reste bel et bien présente pour nos étudiants de deuxième année. Entre le journal les Dernières Nouvelles d’Alsace, la salle de spectacle la Laiterie, ou encore Eurométropole, ils ont donc été servis.
C’est ensuite devant le symbolique Parlement européen qu’ils se sont donnés rendez-vous. Accueillis par la chargée de communication, tous se sont mis dans la peau de vrais députés. Nos infocomiens ont pu visiter cette institution emblématique de l’Union Européenne puis assister en toute discrétion à une assemblée entre les membres du Parlement. Enrichissant et plus que pertinent, c’est une expérience unique qu’ils n’oublieront pas de si tôt.
Cette riche escapade s’est terminée au Brasseur autour d’un litre de bière (pour chaque étudiant, nous tenons à le préciser…) et des flammekueches locales servies à volonté par un serveur courageux… C’est vrai qu’entre les fous rires, l’appétit dévorant de certains, et la folle montée des bières pour tout le monde, le service n’était pas de tout repos. Les élèves ont pu digérer (ou presque) ce repas dans le bus, puisqu’il démarrait cette fois-ci pour Berlin. DS branchées, ronflements pour d’autres, la nuit a été longue mais la joie était là, comme toujours.
Berlin, un trésor rempli d’histoire
Après 10 longues heures de route, les 2A ont débarqué dans la capitale allemande fatigués mais enthousiasmés par ce monstre urbain encore marqué par la Guerre Froide et la division de l’Allemagne. Pour certains, Berlin est un molosse incontrôlable, peuplé d’une foule prolétarienne agressive sans élégance et dévoré de problèmes sociaux. Sauf que Berlin est à l’exact opposé de ce que vous pouvez penser. La capitale berlinoise est totalement différente : ni jolie, ni riche, mais tellement vivante. Et il fallait faire vivre nos infocomiens, eux qui étaient proches de dormir debout à l’auberge car leur sommeil se comptait en minutes.
A commencer par un brunch typiquement allemand pour se remettre d’une nuit de bus, alors que d’autres jouaient déjà les touristes. D’AlexanderPlatz à la PotsdammerPlatz en passant par les parties intactes du Mur de Berlin, la porte de Brandebourg et les différents musées de la ville, l’agglomération regorge de trésors historiques et culturels. ICB a su en faire profiter nos bisontins curieux de découvrir cette capitale européenne. Parmi les visites les plus marquantes, on retiendra la prison de la STASI, ex-police secrète de la RDA, qui a touché la plupart des étudiants de par son triste passé et les sombres faits qui s’y sont passés, ainsi que le musée de la photographie avec son exposition sur Helmut Newton. Sans oublier le mythique stade olympique de Berlin, l’Olympiastadion, qui a su attiser toute l’admiration du peu de footeux que compte notre département. Comme quoi, Com&Move a pensé à tout le monde.
Voyage touristique mais pas seulement. Car en Info-Com, la communication ne nous quitte jamais. The Foundry, Die Webstars, Glispa, Kreateur… de nombreuses agences de communication ont vu débarquer une foule d’infocomiens soucieux d’écouter les précieux conseils des professionnels. Un moyen pour nos étudiants de découvrir le monde de la com’ version allemande et pour ICB d’élargir son réseau d’entreprises et de nouer de nouveaux liens.
Berlin serait-il ainsi le paradis sur Terre ? N’ont-ils pas vu les bâtiments préfabriqués ou le dealer au coin de la rue ? Il faut insister pour entendre de temps en temps quelque chose de négatif sur la ville, grise par moment, mélancolique et sillonnée de cicatrices. Ici, on pense que tout est possible. Et tous sont unanimes sur un aspect. C’est le soir que la ville marque sa différence avec les autres grandes métropoles européennes, offrant ainsi une vie nocturne autrement plus trépidante et unique. Capitale mondiale de la musique techno, les infocomiens peuvent désormais le confirmer avec les 300 clubs recensés dans la ville. Ce voyage nous aura tout de même laissé beaucoup de souvenirs et aidera à mettre des images sur la multitude de documents divers sur tout ce qui s’est passé à Berlin durant ce demi-siècle qui a tellement compté sur le sort du monde et de l’humanité.
Aujourd’hui, le challenge, le stage et la fin de l’aventure sont désormais dans l’esprit de chacun. Mais il n’en doute point que ce séjour restera comme l’un des points d’orgue de cette épopée et viendra fermer la boucle qui a commencé 2 ans auparavant. Bien sûr, il ne faut pas oublier Com&Move et les professeurs participants (en particulier Mme. Tschofenig et Mme. Gainet) sans qui tout cela n’aurait pu se faire. L’aftermovie arrivera prochainement, alors si vous ne voulez pas rater l’apparition surprise de votre visage, on vous conseille de rester connectés…
Bis bald.
Rédacteur.
Veuillez m’excuser du manque d’inspiration pour ma bio. Mais ne vous inquiétez pas, j’en aurai pour le blog…