Il est aisé, pour le dépliant d’une formation, d’afficher en gras le mot “accueillant”. Mais c’est comme tout, il y a souvent une différence entre théorie et pratique. Justement en Infocom, c’est le principe, on a toujours été “pratique”.
Premièrement, le constat est le suivant : il y a ici des gens qu’on ne trouve nul part ailleurs. Pas parce qu’ils sont particulièrement gentils ou encore calés en séries Netflix, mais parce qu’aussi timide ou perché que l’on puisse être, le mot d’ordre est bienvenue.
Ensuite, parce que chacun façonne sa propre identité au contact de l’autre, Infocom est un peu ce bar exotique où, bien qu’improbables, les cocktails sont toujours détonants. L’idée que le “bonjour monsieur” du matin n’est pas incompatible avec un “à la tienne Etienne” du soir est à elle seule relativement enthousiasmante quant aux perspectives de sociabilisation. Plutôt bien, quoi.
Et si la machine à café, les soirées, le week-end d’intégration et le voyage d’études ne suffisaient pas, on peut toujours se rattraper sur des événements type Journée des Anciens, Portes Ouvertes, Galas, et un Air Guitar - parce que c’est cool d’engager des profs comme figurants. Et que tourner des clips dans l'unique ascenseur est en réalité un super moyen de mieux connaître l’autre, son genou et son coude gauche.
Remarquez, à force de côtoyer les mêmes locaux tous les matins on a parfois l’impression de lire le même passage d’un livre dans une boucle temporelle incassable : c’est là qu’intervient le service “humour, divertissement et bouffe pas chère” du département. Cela commence par les gaufres choco-noisette du hall, en passant par les sessions de danse - peinture - déco corporelle de l’atelier Artère, et c’est supposé se finir quelque part dans les diapositives de M.Parisot, entre B.O. de Star Wars et effets à la Michael Bay.
Voilà, l’ambiance Infocom c’est un peu tout ça. Et finalement, la résumer reviendrait à utiliser le dictionnaire des synonymes en tapant “bonheur mais travail car studieux mais soirée car amis donc folie”. C’est inutile, mais c’est bien comme ça.
