S3 en Erasmus, à Alicante

Salut salut, ou plutôt, « ¡ Muy buenas a todos ! »

Voilà plus de 3 mois que j’ai posé mes valises à Alicante, ville bien sympathique de 330 000 habitants dans le sud-est de l’Espagne, située sur la côte Méditerranéenne.
Je pense qu’il est temps pour moi de partager cette expérience sur le nouveau-super-site-Infocom (bravo à toute l’équipe 2.0 !).

L’IUT a proposé pour la première fois aux étudiants de réaliser le Semestre 3 en à Alicante avec le programme Erasmus, et de revenir à Besançon pour le S4. Mon dossier de demande a été accepté et j’ai donc la chance de tester cette expérience de 5 mois, intégrée au cursus de l’IUT.

Ici, j’étudie la Publicité et les Relations Publiques. J’ai dû choisir des matières équivalentes à celles proposées à l’IUT, mais ça s’est avéré assez compliqué, car toutes les matières « professionnalisantes » de l’IUT n’existent pas à l’Université d’Alicante.

Résultat :

5 matières (Médias écrits, Médias audiovisuels, Anglais pour la Publicité et les Relations Publiques, Organisation d’événement et Planification des Relations Publiques), 19h de cours et un superbe emploi du temps qui me ferait presque sentir encore en vacances. Rajoutez à cela un Campus de rêve, bien entretenu, avec palmiers, cactus et fontaines à gogo, et vous comprendrez pourquoi c’est agréable d’aller à l’Université. Surtout que les professeurs ne font jamais 2h complètes de cours, ils nous lâchent 30 minutes avant (ça c’est bueno).
Les cours en Espagne sont beaucoup moins cadrés qu’à l’IUT. Tous les cours se font en amphithéâtre, ce qui n’est pas favorable aux travaux de groupes. Les élèves discutent entre eux, parlent fort et ne se cachent pas pour utiliser leurs portables ; les profs quant à eux, font le cours à ceux qui veulent bien les écouter mais se montrent tout de même toujours disponibles pour répondre aux questions et pour aider les Erasmus.
La seule chose qui me paraît difficile en faisant mon S3 à l’étranger, c’est de réussir à concilier un travail constant pour les cours espagnols, une implication dans l’IUT – avec le projet tutoré ou la recherche de stage –, et les loisirs. La période novembre-décembre est la pire pour tout gérer, mais c’est faisable et c’est un bon défi personnel.

Mais passons à la partie la plus importante et intéressante de cette article : la vie espagnole !

Le rythme espagnol est complètement différent. Cours le matin, sieste l’après-midi, repas du soir à 22h, coucher à 2h du matin ou alors fiesta à partir de minuit et jusqu’à 8h ! Personnellement, ce rythme me convient parfaitement même s’il a tendance à fatiguer énormément. L’Espagne étant un pays voisin de la France, je n’ai pas ressenti de choc culturel ou de gros dépaysement, et je me suis adaptée très rapidement à la vie et au rythme espagnols. Ne restant que 5 mois, j ‘ai essayé d’être réceptive et réactive très vite face à cette culture et à cette langue surtout, afin de profiter de tous les bénéfices d’une expérience à l’étranger et de m’intégrer au mieux.

Les Espagnols sont bien connus pour être de gros fêtards et à Alicante, on ne déroge pas à cette règle ! Ici, niveau ambiance, il y a de quoi s’éclater. Entre les « botellones » (rassemblements de jeunes dans des lieux publics ou à la plage pour boire et écouter de la musique), le Barrio (quartier regroupant une multitude de bars divers et variés), le Puerto (où l’on trouve le casino et des clubs branchés, bien différents de notre vieille 8ème avenue), il n’y a que l’embarras du choix pour passer une bonne fin de semaine.

Se promener à Alicante en journée, visiter le château de Santa Barbara qui surplombe la mer, se balader le long de la plage en décembre sous une température de 16°C (il faut bien vous narguer un peu quand même…), visiter des villes proches et touristiques comme Benidorm, Valencia ou Murcia… Toutes ces choses sont à faire au moins une fois ici, c’est super agréable.

Personnellement, je ne regrette vraiment pas d’étudier dans cette ville. J’espère que cet article donnera envie aux 1A de tenter, l’année prochaine, cette expérience dont on ne tire que des points positifs.
Donc, chers 1A, n’hésitez pas à réfléchir à cette opportunité qu’offre l’IUT Infocom pour votre 2ème année !