C’est au tour d’Alexandre Vittori-Lamboley de la promo 2010 et en option Gestion de l’Information et du Document dans les Organisations (qui correspond actuellement à l’option Information-Numérique), de nous faire partager ses souvenirs, ainsi que de nous parler de son parcours après l’IUT. Cela pourrait vous donner des idées quant au chemin que vous voudriez prendre à la sortie de votre formation. En vous souhaitant, comme toujours, une agréable lecture !
Une présentation de vous, de ce que vous faites aujourd’hui, en quoi consiste votre travail dans les grandes lignes ?
Alexandre, 25 ans né et grandit à Besançon. Curieux de nature, j’ai la chance d’avoir une activité qui me fait faire et voir énormément de choses.
Documentaliste pour des chaines de télévisions, compiler (dérusher) ou simplement archiver des événements sportifs en tout genre, entraînements, conférence de presse, émissions ou programmes fait par les rédactions, les scripter de manière plus ou moins détaillée, souvent plus que moins, pour pouvoir les retrouver à l’avenir selon les besoins et demandes venant de la rédaction ou de l’extérieur. J’ai aussi touché à la rédaction web et à l’édition de vidéo pour le site l’Equipe.fr lors de mes deux premières années chez eux.
Qu’avez-vous fait avant de pratiquer votre activité actuelle ?
Documentaliste, depuis ma sortie de l’IUT en 2012. D’abord 6 mois de stage à la chaîne l’Equipe, ensuite comme pigiste intermittent pendant 4 ans. À partir de mars 2016, en plus de l’Equipe, j’ai commencé à piger pour Eurosport. RMC sport (BFM et SFR sport) à partir du mois de septembre et enfin Canal + en novembre. Entre temps, l’Équipe a mis en place un Plan de Sauvegarde de l’Emploi avec des possibilités de départ volontaire moyennant une indemnisation (malgré mon statut de pigiste intermittent), étant déjà intégré au sein d’autres grands groupes, j’ai choisi de quitter l’Equipe en octobre 2016, me consacrant donc à Eurosport, RMC sport et Canal +. Choix payant, j’ai signé un CDI avec Eurosport en juin dernier. A l’origine propriété de TF1, ils ont été acheté par Discovery en 2015, avec tout le chamboulement que ça comporte, notamment l’acquisition des droits de diffusion des Jeux Olympiques à l’international jusqu’en 2024, ce qui m’offre des opportunités intéressantes pour les années qui viennent, déjà grâce aux jeux de Paris 2024, également car, dans mon service, cinq personnes sur 10 partent en Corée du Sud pour les prochains Jeux d’hiver en février 2018. Plus globalement, le fait d’avoir travaillé pour de grands groupes de presse apporte une diversité de rencontres et d’activités vraiment passionnante.
Qu’est-ce que vous retenez de l’IUT ?
Question assez difficile pour moi. D’abord, du point de vue de l’enseignement. Je me suis retrouvé en option GIDO un peu par défaut, suite à un rendez-vous avec le conseiller d’orientation de mon lycée de l’époque. Pour autant, j’ai la sensation d’avoir découvert en quoi le métier de documentaliste pouvait être passionnant après avoir quitté l’IUT, j’en gardais jusqu’alors une imagine plutôt négative. Je ne m’imaginais pas non plus poursuivre dans un métier auquel l’IUT me préparait (documentation ou gestion de l’info). Je trouve ça dommage qu’on ne nous ait jamais présenté la branche du métier se consacrant à la production audiovisuelle et plus globalement la diversité des sujets auxquels un documentaliste peut être spécialisé (en tant qu’indépendant pour des boîtes de production, pour l’ensemble des rédactions papier, télé, radio, ou encore dans le cinéma, le jeu vidéo, la mode).
Du point de vue humain, étant originaire de Besançon je ne me suis pas intégré comme peut le faire un étudiant arrivant d’une autre région et n’ayant d’autre choix que de se mélanger au sein de l’IUT pour se faire un nouveau cercle d’amis. Pour autant, je suis encore régulièrement en contact avec des étudiants d’autres options (Alexandre Bouhand, Antoine Louis et Leo Bertheau pour ne pas les citer)
Quel est votre meilleur souvenir ?
Jour des résultats du dernier semestre de deuxième année forcément, également la journée où j’ai fait l’aller-retour à Paris pour passer mon entretien à l’Equipe. La semaine consacrée à l’audiovisuel en deuxième année et la réalisation de court métrage (https://www.youtube.com/watch?v=RK22ZIv-8BE&t=10s)
Est-ce que ce que vous faites aujourd’hui était votre projet initial quand vous étudiez à l’IUT ?
Pas vraiment. Comme développé plus haut, je me suis retrouvé en GIDO un peu par hasard, d’abord attiré par l’intitulé de l’option, puis guidé par le bien nommé conseiller d’orientation de mon lycée, m’assurant qu’il s’agissait de ce qui se rapprochait le plus de l’enseignement du métier de journaliste à Besançon (je n’avais pas la possibilité de quitter Besançon et m’installer ailleurs à l’époque), métier que j’idéalisais depuis le collège, d’abord ravi de pouvoir intégrer la rédaction d’un grand groupe, désormais que je connais “l’envers du décor” des rédactions des principaux medias, ce n’est plus du tout le cas.
Avec du recul, pensez-vous que la formation proposée à l’IUT a été un tremplin pour vous ?
Difficile de répondre non, c’est grâce à cette formation que j’ai pu rejoindre l’Equipe, le milieu du journalisme sportif français et avoir une activité qui, aujourd’hui, me passionne. Quand même beaucoup de nuances à apporter. Je voyais cela d’abord comme un moyen d’intégrer une grande rédaction, sans conviction quant au métier que j’exercerais, sentiment qui changera au fur et à mesure que je découvre la branche vidéo et surtout, journalistique, du métier de documentaliste, qui plus est dans le sport.
Si sport et communication vous intéresse voici un portrait qui pourrait vous inspirer ! Et même de vous projeter quant à votre avenir professionnel à la sortie de l’IUT !
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