On a pris un café avec…Justine.

11/11/2015, comme un soir de novembre vers 17h le soleil nous quitte peu à peu. C’est à cet instant que nous lui avons donné rendez-vous pour prendre un café à la terrasse du Leffe, place Pasteur.

Quelques pigeons viennent nous tenir compagnie jusqu’à son arrivée accompagnée de deux amies. Une jeune fille au style « Street » qui arrive d’un pas décidé. Elle prend place en face de nous et commande un thé. Elle a cet air paisible d’une fille qui vit sa jeunesse et qui profite de sa passion : la photographie.

Justine by Antoine Lauret

Derrière cette jolie brune aux yeux mystérieux, se cache Justine, une étudiante en première année Infocom faisant son petit bonhomme de chemin en option pub.

Elle a accepté de nous rencontrer pour nous parler de son parcours en dehors de l’IUT.

Après avoir échangé quelques mots, parlé de tout et de rien, on en arrive au vif du sujet et nous lui demandons pourquoi la photographie ? Qui ou quoi ou qu’est ce qui lui a donné l’envie de découvrir cet art ?

Elle nous parle d’un grand-père tout aussi passionné qu’elle. D’un homme qui lui a transmis le goût de la photo. Des débuts en tant que modèle pour celui qui lui a refilé son amour pour le papier glacé, et un jour le grand saut ! Elle s’essaye à passer de l’autre côté de l’appareil et ce fut une évidence, un coup de foudre.

Comme tous les ados, elle s’essaiera d’abord à la photo de profil Facebook, puis en empruntant l’appareil photo reflex de papa, tentera de faire les portraits de personnes qui l’inspirent. Elle tâtonne, commence avec le mode automatique, puis prise de curiosité, passe au mode manuel pour faire ses propres réglages. Après des heures et des heures de travail, elle s’améliore de jour en jour et parvient à faire les réglages qu’elle désire.

C’est en seconde qu’elle se dira vraiment photographe amateur, et ce n’est qu’il y a 5 mois que Justine s’est offert son tout premier appareil photo, un Nikon D7000.

Notre petit génie de la photographie a su regrouper ses fans sur les réseaux sociaux. Pour élargir sa notoriété, la création d’un compte Instagram, la photo d’un modèle marquant et ni une ni deux, sa page Instagram fut propulsée. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Elle vise plus grand, forte de sa notoriété, plus apte à accepter les critiques, la demoiselle lance sa page Facebook

Lors de la création de sa page Instagram, elle était ailleurs, le moral en berne. Inspirée par le spleen de Baudelaire, elle le traduit en finlandais (« juste par kiffe total, ça sonnait bien» ) ce qui donna le nom de ses pages sur les réseaux sociaux : Ilkeys.

La photographie ce n’est pas seulement de la reconnaissance mais c’est aussi et avant tout une aventure humaine.

Si elle devait retenir 3 moments qui l’ont marquée depuis ses débuts, elle parlerait tout d’abord de ce moment au musée des Beaux Arts, à Dijon, où elle a rencontré un modèle inconnu qui allait devenir son amie.

Elle évoquerait également une soirée inoubliable avec sa sœur et 3 de ses amies : robes de soirée, salle majestueuse, grand escalier, tout était réuni pour réaliser des photos dignes des plus belles soirées new-yorkaises.

Enfin, elle retiendra bien évidemment l’après-midi où elle a rencontré le modèle qui a su lancer sa notoriété sur les réseaux sociaux. « La danseuse » comme elle la nomme, elle l’a sublimée dans le décor d’une cours d’hôtel particulier à Dijon. Elles sont maintenant amies et des étoiles brillent dans ses yeux au simple récit de ce moment qui restera gravé dans sa mémoire.

La danseuse.

La danseuse.

Pour avoir ses coups de cœur, il faut choisir le modèle avec l’endroit qui saura l’inspirer. Pour dénicher ses modèles, elle peut tout simplement avoir un déclic dans la rue en croisant une personne qui saura lui inspirer un style de photos ou alors, certaines personnes la contactent pour des shootings et au cours de ceux-ci la magie opère pour laisser place au coup de cœur.

D’ailleurs, à ce qu’on a entendu dire, une étudiante de première année aurait été repérée par les yeux de lynx de Justine. Sarah Merius, si tu nous lis à l’heure qu’il est, FONCE ! Tu pourrais bien devenir modèle ou nouvelle muse de notre photographe !

Des muses pour l’instant elle en a eu deux.

Pour commencer elle nous parle d’une fille qu’elle a rencontrée à Bordeaux.

Laurielle

Laurielle

Une jeune blogueuse aux taches de rousseur et répondant au nom de Laurielle. (Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur son blog : ici)

La deuxième est une fille de pub tout juste arrivée en deuxième année, après une année passée en MMI à Dijon.

Aux petits airs de l’actrice Isla Fisher : j’ai nommé la belle Charlène Delacroix.

Charlène

Charlène

Justine sait sublimer ses modèles à travers les décors qu’elle choisit. Elle nous confiera qu’elle n’est pas une grande fan des photographes qui shootent dans leur salon sur un fond gris. Pour elle il faut que la photo vive, que de l’émotion en ressorte, que les couleurs de la nature embellissent le modèle, bref il faut que de la magie s’en dégage.

La photo c’est un peu le refuge de Justine. Quand ça ne va pas, qu’elle a un petit coup de mou, elle embarque son appareil et tout va mieux. C’est une échappatoire, un moment d’apaisement pour cette amoureuse de la nature.

C’est pourquoi, pour pouvoir rendre, sa passion plus professionnelle Justine est actuellement en contrat pro avec un photographe Mexicain dont le salon « LyionPS » est basé à Dijon. Lorsque celui-ci doit retourner dans son pays, Justine le remplace pour les séances deshootings. Une belle opportunité pour celle qui ne se rend encore pas tout à fait compte de son talent.

À la fin de l’interview, nous voulons connaître les conseils qu’elle aimerait donner aux novices de la photographie qui aimeraient devenir grands. Mesdames, Messieurs les photographes en herbe, n’hésitez plus, ne vous posez plus 1 milliard de questions ça vaut le coup ! La photo permet de faire beaucoup de nouvelles rencontres, et ce dans tous les domaines.

Cependant il ne faut pas oublier d’apposer votre propre patte à vos photos ! Pas besoin de piquer l’idée du voisin, le résultat ne pourra qu’être décevant. On sait tous que rien ne vaut un original face à une imitation !

Voici un aperçu du travail de Justine :

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Vos réalisations se doivent d’être uniques en leur genre.