Benoît & Lucas deux stages garantis sans effets spéciaux

La découverte des stages de 2A se termine avec nos anciens videomakers. Après nous avoir fait voyager et rêver, c’est Benoît et Lucas qui nous confient les joies de la colocation et de leurs stages respectifs. Et restez jusqu’au bout, ils nous révèlent leur projet d’avenir, de quoi combler la curiosité de certains !

Pouvez-vous nous présenter l’entreprise dans laquelle vous êtes ? Ses activités, comment vous l’avez intégré etc ?

Lucas : Je suis en stage chez l’AG2R LA MONDIALE. C’est une assurance et une caisse de retraite complémentaire. Je suis dans le service audiovisuel au siège à Paris. Pour intégrer ce stage j’ai eu l’opportunité de rencontrer la chef de ce service lors de mon stage du Semestre 2. A partir de là nous avons gardé contact en évoquant régulièrement l’éventualité d’un stage dans son service au S4.

Benoît : Actuellement je suis en stage chez Filmarium, situé à côté de l’Arc de Triomphe. C’est une société de production audiovisuelle dans le domaine du cinéma, du digital et de la réalité virtuelle à 360 degrés. J’ai trouvé par hasard l’annonce de stage sur internet au début du mois de mars. Le secteur d’activité de Filmarium est celui que je recherchais et j’ai donc postulé dans la foulée. Une première sélection des candidats s’est faite avec un test de montage pour cerner nos différentes approches artistiques, puis une deuxième sélection en entretien Skype avec Loic Pailard, gérant de la société.


Quelles sont vos missions respectives ?

Lucas : Clairement pour moi ça va être de la production audiovisuelle pure et dure. Donc cadrage, montage, réalisation, assistance plateau… Après en ce qui concerne les thèmes des vidéos ce sera beaucoup d’interviews, micros-trottoirs, mais aussi de reportages institutionnels, de promotions publicitaires des différents produits que proposent l’AG2R LA MONDIALE. J’ai aussi eu la chance d’assister à un plus gros tournage d’inauguration d’un immeuble financé par la société, et dont le budget était très élevé, donc avec beaucoup de moyens.

Benoît : Filmarium est une petite équipe de 3 personnes dont chacun a un rôle clé. J’ai occupé le poste de monteur vidéo pendant ces 10 semaines de stage et j’avais donc la responsabilité de monter tout le contenu produit par Filmarium pendant cette période. Mais j’ai pu aussi filmer et participer à quelques tournages publicitaires en tant qu’assistant réalisateur de Loic.


Votre projet tutoré au sein de la team 2.0  vous a-t-il aidé ? Vous a-t-il permis de vous professionnaliser ou ce sont uniquement vos activités extérieures qui ont forgé votre travail ? Le stage est-il rémunéré ?

Lucas : D’un point de vue technique en audiovisuel je pense qu’on n’a pas vraiment appris, c’est surtout le fait de gérer un projet en collaboration avec d’autres personnes dans un temps imparti qui a été bénéfique. Ça nous a permis de nous professionnaliser c’est sûr. Après la raison principale pour laquelle on voulait être dans la team c’est parce qu’on n’avait pas assez de sous pour pouvoir nous acheter un stabilisateur Ronin M, donc on a utilisé celui de l’IUT ;).

Sinon oui mon stage est rémunéré, je me fais un max de flouze ce qui me permet de passer des week-ends très sympathiques aux côtés de professionnelles de la reproduction plus communément appelées « Call Girl »… Non en vérité je suis payé 3,60 de l’heure, ce qui est bien, mais pas top.

Benoît : Je pense que c’est différent. L’IUT nous a permis de laisser recours à notre imagination. On était totalement libre et autonome au niveau de la création de contenus, on pouvait organiser nos tournages comme on le voulait, proposer des vidéos inédites, etc. En gros, on était un peu les big boss de l’IUT, voire de l’université de Franche-Comté, voir même de France, étant donné qu’on proposait du contenu de qualité supérieur comme le jambon du Carrefour City. Au contraire, intégrer un organisme professionnel dans le secteur audiovisuel amène plusieurs contraintes. Il faut respecter le brief client, les deadline sont plus serrées, l’organisation différente, bref, un peu plus de pression que lorsqu’on réalise une vidéo pour la journée portes ouvertes de l’IUT. Mon stage est, comme mon collègue, rémunéré, ce qui nous permet de pouvoir s’hydrater dans ces périodes de fortes chaleurs en 1664 blanches aux notes d’agrumes.


En parlant de rémunération, votre vie parisienne se passe bien ? Où logez-vous ?
Vos stages vous apportent-ils plus d’idées pour votre avenir professionnel ?

Benoît : Alors, pour le logement je dors chez un ami qui me prête son appartement du 18ème arrondissement à proximité du Magic Kebab. Un soir alors que je m’apprêtai à rentrer, c’est par hasard en baissant la tête que j’ai aperçu deux jeunes enfants, Lucas Dubiez et Alice Chatard, abandonnés et sans domicile fixe. J’ai vu dans leur regard qu’ils avaient besoin de mon aide. Nous formons donc un trinôme colocataire depuis le début du stage. J’ai la chance de pouvoir partager ma couette avec Lucas en ces douces nuits parisiennes. Les parisiens ne sont pas trop du matin, perso je commence à 10h30 mais en contrepartie je termine tard le soir, vers 19h30/20h. Il est donc difficile de pouvoir profiter en pleine semaine. Mon avenir pro va s’orienter vers la réalisation dans le secteur du cinéma et j’ai la chance d’avoir comme maitre de stage Loic Paillard, qui est réalisateur indépendant de courts et longs métrages. J’ai pu apprendre énormément sur la réalité de son métier, son parcours, ce qui le passionne et ce qui le motive. Le dernier long-métrage de Loic a été sélectionné au Champs-Elysées Film Festival, qui se déroulait mi-juin pendant une semaine. En accompagnant Loic pendant ce festival que j’ai vécu de l’intérieur, j’ai pu rencontrer des producteurs, réalisateurs, comédiens, agents, etc, lors des soirées et tables rondes. Ce festival a été un vrai plus pour moi, dans le fait qu’il soit une mine d’informations concernant le métier de réalisateur, mais qui m’a aussi permis d’élargir mon réseau.

 

Lucas : Comme le dit si bien Benoît, nous sommes colocataires… Ce qui signifie que nous buvons environ 2L et demi de bière par soir et que nous mangeons raclette en période de fortes chaleurs. Donc tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes (sauf pour mon foie et mon estomac). Sinon clairement mon stage m’a conforté dans l’idée de devenir réalisateur également. L’énorme entreprise qu’est l’AG2R LA MONDIALE permet de faire appel à de nombreux prestataires externes avec lesquels j’ai eu l’occasion de beaucoup échanger. J’ai également rencontré plusieurs réalisateurs et indépendants qui m’ont appris comment gérer une production audiovisuelle de A à Z, chose qui va beaucoup me servir l’année prochaine car je m’associe pour développer ma propre entreprise de production audiovisuelle. D’ailleurs avec ce chèr Benoît nous avons une petite surprise pour tous nos copains qui nous suivent un petit peu : Nous allons avoir un enfant ! Non en vrai on est en train de bosser sur un court métrage que nous allons co-réaliser et tourner dès la fin de notre stage. C’est un projet sur lequel on est à fond et qui, on l’espère, plaira à la populasse !