C’est le mardi 2 février que les étudiants de 2ème année du parcours culturel ont pu visiter leThéâtre Ledoux : ce haut lieu de Besançon forme, avec le Théâtre de l’Espace à Planoise, les« 2 Scènes » de Besançon, labellisées scène nationale.
Après avoir assisté aux répétitions des Noces de Figaro au semestre dernier, les étudiants ont rencontré cette fois plusieurs intervenants des 2 Scènes. Ainsi, Claire Chaduc, responsable des relations avec le public, et Laurène Scabello, assistante de communication, ont pu parler de leur expérience respective lors d’une interview réalisée par les étudiants. La visite s’est terminée par une visite des coulisses du Théâtre Ledoux, qui est aujourd’hui une salle d’opéra, de concert mais aussi de spectacles en tout genre.
En tant que responsable de la communication, quel est le plus gros problème que vous avez dû affronter ?
« Il a déjà fallu faire face à une annulation complète, en raison du décès d’un chef de production mais il s’agit de cas extrêmes, où l’organisation complète a dû être revue. Pour le spectacle « King Size », le directeur artistique alors en charge du projet a souhaité modifier le plan d’organisation de la salle à la dernière minute, ce qui a provoqué des soucis de visibilité pour certaines places. Il a donc fallut réagir rapidement et efficacement. »
Avez-vous déjà mis en place des expositions au cœur de la structure ?
« Oui effectivement, mais elle faisait partie du spectacle présenté à ce moment là. Elle s’inscrivait en parallèle avec la pièce. Il est très peu probable que d’autres expositions aient lieu, puisque l’infrastructure ne permet pas d’accueillir des œuvres d’art, l’espace n’est pas prévu pour et les lumières non plus. »
Comment attirer davantage de personnes au théâtre ?
« Les projets en collaboration (avec l’IUT par exemple) sont un bon moyen pour booster la visibilité du théâtre. Il faudrait d’avantage analyser la cible, afin d’accentuer la communication dans son sens. Il est important de bien connaître notre public afin d’amener de nouveaux spectateurs. Nous avons une majorité d’habitués, qu’il n’est pas nécessaire de fidéliser, mais des réflexions sur les réseaux sociaux et du flying ne se négligent pas. Les étudiants représentent une cible difficile à sensibiliser, d’où les différentes actions, l’aménagement des sites, ou encore le travail mené avec les étudiants-relais [dans le cadre de l’opération « Etudiants à l’opéra ». Tant d’éléments qui permettent une fidélisation en marche pour les jeunes.
Pouvez-vous nous décrire l’économie du théâtre depuis sa fusion?
« La fréquentation est plus stable, il y a moins d’abonnements mais le nombre de ventes ont augmentées. On remarque que seulement 20% des tickets sont achetés sur internet, les habitués préfèrent en effet se déplacer, et venir discuter à la billetterie. C’est une façon de procéder beaucoup plus humaine, bien plus proche de l’artisanat que de l’industrie; comme le monde du théâtre d’une façon générale. »
Cette rencontre a été très enrichissante : nous avons pu découvrir en quoi consistaient les métiers de nos deux intervenantes, ainsi que les coulisses d’un théâtre. Le métier de communiquant dans le monde du théâtre doit affronter une difficulté persistante : comment attirer le jeune public au théâtre ?
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